Abstract: Se concentrant sur les fêtes de canonisation organisées en 1622 par les jésuites dans les Pays-Bas catholiques, l’étude envisage la manière dont les dispositifs festifs participent de la révélation du sacré. Dans une dialectique entre dévotion et réjouissance, matériel et spirituel, magnificence et piété, la fête religieuse se présente comme un seuil reliant monde terrestre et monde céleste, mais aussi comme un lieu où se confondent et se rejoignent les sphères profane et sacrée.