Résumé : Lorsque l’abbé de Saint-Pierre participe en 1712-1714 aux débats sur le renouvellement des activités de l’Académie française, il plaide pour la formulation de normes régissant les ouvrages de goût. Quand s’élabore son système politique et après son exclusion de l’Académie en 1718, il conçoit le théâtre et les belles lettres en fonction du « plus grand bonheur du plus grand nombre » et imagine à la fois leur contrôle par la censure et leur perfectionnement par la réécriture des œuvres des grands auteurs.