Résumé : Depuis son évasion des Plombs jusqu’à ses exploits amoureux en passant par ses supercheries cabalistiques, les grandes scènes des Mémoires de Casanova ont presque toujours lieu à la faveur de la nuit. Cet article envisage la nuit comme une autre figure féminine de l’Histoire de ma vie, une véritable entité maternelle. Il analyse en quoi cette représentation de la nuit comme force bénéfique est en fait l’écho d’une évolution des mentalités au xviiie siècle envers le phénomène nocturne.