Résumé : Dans ce chapitre, Sophie Doudet s’interroge sur les représentations du malin et de ses avatars divers dans la fiction camusienne. Ceci dans un contexte moderne où la morale a été abolie – par Nietzsche notamment – et où un relativisme certain peut rendre difficile la circonscription du Bien et de son antithèse. Où le mal se loge-t-il donc chez Camus ? Des lignes de partage subsistent-elles qui fondent une éthique indi- viduelle ou collective ? Comment le mal s’incarne-t-il – ou pas – dans ce contexte ?