Résumé : Valery Larbaud, comme on le sait bien, a vécu à Alicante – ville qu’il a considérée sa « terre » – de 1916 à 1920. Même si quelques chercheurs pensaient qu’il s’agissait d’une ville de province de troisième rang, Larbaud y a côtoyé des intellectuels et des artistes qui ont forgé ce qu’on a appelé « l’âge d’argent » d’Alicante. Notre objectif dans cet article est de faire connaître ses relations avec ceux-ci : l’économiste Germán Bernácer et son frère Julio, poète moderniste, le compositeur Óscar Esplá, le peintre Ramón Ferreres, les écrivains Eduardo Irles et José Guardiola, entre autres. Nous allons par la suite mettre en relief le travail intellectuel de Larbaud, outre la traduction de Butler, pendant son séjour alicantin ; ses initiatives pour la traduction en France du romancier alicantin Gabriel Miró, qu’il considérait l’un des meilleurs écrivains espagnols. Nous traversons encore l’œuvre larbaldienne – sans négliger son journal et sa correspondance – pour relever l’empreinte que cette ville a laissée dans ses textes, et nous finirons en faisant connaître les témoignages d’amitié et de reconnaissance parus dans la presse alicantine après la mort de notre auteur.
Nombre de pages : 318
ISBN :978-2-406-16456-2
ISSN : 2429-3237
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-16456-2.p.0165
Éditeur : Classiques Garnier
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Mots-clés : Valery Larbaud, Alicante, Gabriel Miró, traduction, journal