Résumé : Dans l’œuvre de Valery Larbaud tout est en transgression permanente : les textes eux-mêmes, le sujet, l’identité. La traduction est pour lui, loin d’un simple transfert de mots, un modèle pour ce perpétuel changement culturel et la décentralisation fructueuse de l’identité du sujet. En partant de cette idée, cet article analyse dans quelle mesure ce concept de la traduction pourrait constituer un paradigme culturel pour envisager un cosmopolitisme à l’ère de la globalisation.