Résumé : Le discours identitaire dominant dans la France de la première moitié du xxe siècle, qui voit en elle un pays capable d’opérer la synthèse d’influences culturelles variées, fournit à Valery Larbaud un cadre de pensée justifiant les emprunts à des langues étrangères et l’introduction de procédés d’avant-garde dans ses textes. Le classicisme, dans cette perspective, n’est pas conçu comme une forme figée, mais comme un principe assimilateur permettant d'innover tout en respectant la tradition.