Résumé : La familiarité de Tristan L’Hermite avec Ronsard (Amours) et Du Bellay (Antiquitez et Regrets), par-delà le tournant malherbien, révèle dans les sonnets de ses Amours un positionnement énonciatif nouveau. Trois études de cas, les pièces de récusation liminaire, les incipits expressifs et allocutifs et le topos de la Belle Matineuse, témoignent de la façon subtile dont il gère cet héritage, dans le double jeu des hypotextes, l’assomption d’un théâtre intérieur et la réélaboration des stéréotypes.