Résumé : S’inscrire dans le sillage de Hardy en lui empruntant deux sujets de tragédie était pour Tristan un pari risqué. À l’heure où « feu Hardy », comme l’appelle Corneille, est depuis longtemps déjà perçu comme archaïque, c’était aller à rebours de l’évolution générale. Mais, loin d’être asservi à son aîné, l’auteur de La Mariane puis de Panthée parvient à imposer sa marque propre. Se réclamer d’un modèle périmé lui pemet donc de conquérir une position de premier plan dans le théâtre d’alors.