Résumé : Distantes d’une trentaine d’années, la Tragédie d’Amnon et Tamar de Chrétien des Croix et La Mariane offrent l’une et l’autre la peinture de passions particulièrement destructrices. Si elles sont analogues notamment par la violence de l’amour que laissent éclater les persécuteurs, la seconde cependant use de procédés dramaturgiques plus diversifiés. L’expression distincte des antagonismes et des dérèglements émotionnels est donc révélatrice d’une évolution esthétique.