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Classiques Garnier

Chronique

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Chronique

Compte rendu de l’Assemblée Générale du 23 juin 2018 au 19 rue Berbier du Mets 75013 (domicile de la secrétaire)

Présents : Véronique Adam, Sandrine Berrégard, Marie Chaufour, Alain Génetiot, Constance Griffejoen-Cavatorta, Laurence Grove, Florence Orwat, Jean-Michel Poinsignon, Sophie Tonolo.

6 pouvoirs reçus.

Présidence : Alain Génetiot ; secrétaire de séance : Sandrine Berrégard.

Rapport d’activité et rapport moral (présenté par Alain Génetiot) : A. Génetiot indique que le numéro XXXIX des Cahiers, Tristan et le regard, coordonné par V. Adam et S. Berrégard, est paru seulement fin 2017 en raison du calendrier du C.N.L., qui a une nouvelle fois apporté sa contribution financière. Le numéro XL, Minerve pensive. La réflexion sur la guerre au temps de Tristan, dont la parution est prévue en novembre, est quant à lui issu de la journée d’études qui s’est tenu, à l’initiative de C. Griffejoen-Cavatorta, dans la salle des actes de la Sorbonne le 23 février dernier. A. Génetiot se félicite à cette occasion de la longévité d’une association qui, créée en 1979, fêtera l’année prochaine son quarantième anniversaire. Le tapuscrit a été remis par C. Griffejoen-Cavatorta au printemps, mais il ne bénéficiera malheureusement pas de la subvention habituelle. Depuis cette année, en effet, il n’est possible aux Classiques Garnier de ne présenter que trois dossiers au total, ce qui est évidemment très faible au regard de la production de l’éditeur. Désormais considérés par le C.N.L. au même titre que les ouvrages, les Cahiers ne figurent pas parmi les dossiers retenus. Les Classiques Garnier se sont néanmoins engagés à garantir aux Amis de Tristan les mêmes conditions financières que celles qui prévalaient jusqu’alors. Comme par le passé, 700 à 800 euros seront versés par l’association à l’éditeur, notamment pour les frais de routage. L’avenir reste toutefois incertain en la matière. – C. Griffejoen-Cavatorta prend ensuite la parole pour présenter le numéro qu’elle a dirigé. Les contributions lui ont été fournies dans les délais impartis ; mais, à la demande des Classiques Garnier, a ensuite été joint à chacun des articles un résumé ainsi que la liste des mots-clés. C. Griffejoen-Cavatorta suggère que les normes typographiques exigées par la publication des Cahiers soient clarifiées, afin que soit facilité le travail 132des auteurs. S. Berrégard indique qu’elle a d’ores et déjà adressé à l’éditeur les noms et adresses des adhérents. Comme le signale C. Griffejoen-Cavatorta, l’envoi des Cahiers aux bibliothèques, françaises et étrangères, qui y sont abonnées est désormais à la charge des Amis de Tristan – ce qui constitue pour la trésorière un travail supplémentaire. L’avantage d’un tel dispositif est que le compte de l’association est d’autant crédité. – Au tour de S. Tonolo d’introduire la journée d’études qu’elle organise, Tristan et l’Académie française, et qui se déroulera le jeudi 21 février 2019 dans les murs de l’illustre institution. La matinée sera consacrée à l’académicien que fut Tristan ; y seront entendus Hélène Merlin-Kajman (« L’Académie française : une création paradoxale »), Françoise Hildeisheimer (« L’Académie française et Richelieu »), Sandrine Berrégard (« Les dernières productions littéraires de Tristan : quelle part d’influence de l’Académie française ? ») et Sylvain Cornic (« Tristan et Quinault »). L’après-midi portera, quant à lui, sur la dimension stylistique de l’œuvre de Tristan ; y parleront Gilles Siouffi (« La phrase, dans la prose et dans le vers, chez Tristan »), Claire Fourquet-Gracieux (« Langue poétique et langue prosaïque chez Tristan ») et Stéphane Macé (« La langue poétique dans le Dictionnaire de l’Académie française »). Les titres des communications ne sont pas encore définitifs, mais ils le seront sans tarder, S. Tonolo prévoyant de recontacter prochainement les futurs orateurs. La journée s’achèvera par une visite des lieux. S. Tonolo souhaite également que soient exposés dans une vitrine des ouvrages de Tristan appartenant à la bibliothèque Mazarine ainsi que des exemplaires de la première édition du Dictionnaire de l’Académie française. A. Génetiot s’interroge sur la possibilité d’une brève allocution d’un académicien pour inaugurer la journée ; S. Tonolo promet de se renseigner sur ce point. Elle a par ailleurs adressé au laboratoire Dynamiques patrimoniales et culturelles de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, dont elle est un des membres, une demande d’aide de 250 euros. Une large publicité sera assurée par des dépliants, que les uns et les autres se chargeront de distribuer, mais aussi par l’envoi du programme à différents sites, ceux de Fabula et de la Société d’études du xviie siècle, celui de l’Association des historiens modernistes des universités françaises comme le propose M. Chaufour, celui de la R.H.L.F. selon la suggestion d’A. Génetiot, celui de Francofil, que connaît particulièrement L. Grove, à la liste de diffusion de Francis Assaf, et enfin aux adhérents, que S. Berrégard informera le moment venu. Ces derniers auront d’ailleurs, moyennant finance, la possibilité de se joindre aux contributeurs à l’occasion du déjeuner. A. Génetiot estime à raison que le logo choisi pour l’association (Les Amis de Tristan 133L’Hermite inscrits en caractères rouges, en souvenir de Rougerie) est suffisamment lisible pour constituer désormais son signe distinctif. Les plus chaleureux remerciements sont adressés à S. Tonolo pour la journée exceptionnelle que ses compétences de dix-septiémiste et sa fonction de lexicographe au service du Dictionnaire lui permettent d’organiser. – Qu’en est-il à présent des numéros suivants ? L. Grove propose que, dans le cadre du vaste colloque sur les emblèmes qui se tiendra au Portugal en juin 2019, et auquel lui-même participera, une section entière soit consacrée à l’époque Louis XIII ; les communications qui en résulteront seraient ensuite publiés dans le numéro XLII des Cahiers. L. Grove s’engage pour cela à prendre contact avec l’organisatrice de la manifestation. Se poserait néanmoins la question des droits relatifs aux illustrations qu’il conviendrait d’insérer dans le recueil. C’est alors que Fl. Orwat exprime l’idée de consacrer un ou plusieurs numéros des Cahiers aux rapports de Tristan à la littérature du seizième siècle – une proposition accueillie très favorablement. Trois grands axes se dessinent, qui porteraient respectivement sur le théâtre, la poésie et la prose narrative. S. Berrégard, A. Genétiot et V. Adam se déclarent prêts à collaborer pour la constitution d’un voire de deux ou trois numéros consacrés à un sujet dont tous s’accordent à reconnaître à la fois la richesse et la nouveauté.

Le rapport d’activité est adopté à l’unanimité.

Rapport financier pour l’année 2017 (présenté par Constance Griffejoen-Cavatorta) : Le solde du compte courant au 31 décembre 2017 est de 5 337,97 €. Les recettes, de 1 060 €, correspondent aux adhésions et abonnements. Quant aux dépenses, elles s’élèvent seulement à 225,10 € et comprennent les frais bancaires (36,50 €) et le remboursement des frais de déplacement de V. Adam jusqu’à Guéret (188,60 €). Quant au livret A, il affiche la somme confortable de 12 806,41 €. La journée de la Sorbonne a occasionné peu de frais à l’association (le déjeuner offert aux contributeurs, la pause-café et la fabrication des affiches et cartons publicitaires), l’association ayant bénéficié de 200 € d’aide du laboratoire Dynamiques patrimoniales et culturelles, auquel appartient elle-même C. Griffejoen-Cavatorta.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité.

Élection du C.A. : Le Conseil d’Administration procède ensuite à l’élection statutaire du bureau. Alain Génetiot, président, Véronique Adam et Laurence Grove, vice-présidents, Sandrine Berrégard, secrétaire, et Constance Griffejoen-Cavatorta, trésorière, sont reconduits dans leurs fonctions respectives.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée.