Résumé : Même si le premier sens l’emporte sur le second, la suite de sonnets que Scudéry consacre à la fontaine de Vaucluse associe étroitement la vue et l’ouïe. La minutie avec laquelle le poète, tel un peintre, donne corps à ce paysage d’art, les notations de couleur, l’attention portée aux effets de profondeur et de verticalité fondent l’esthétique d’un ensemble qui révèle ainsi sa cohérence, à la fois thématique et poétique.