Résumé : Cet article traite de l’enargeia dans Le Page disgracié. Ce roman semble ne recourir que très rarement à l’évidence, perçue comme relevant du style élevé. Cependant, certaines séquences se signalent par une remarquable portée énargique, et se rapprochent des morceaux descriptifs que l’on retrouve dans les romans pastoraux et héroïques, et surtout dans l’écriture tragique, sans que cela présente aucune visée parodique du « grand style » ou des romans à la mode.