Résumé : La plupart des sonnets malherbiens célébrent la beauté d’un objet du regard grâce à un dispositif de double vue reposant sur des systèmes de comparaison. Expression problématisante et problématique de ce processus, le concetto transforme cette beauté en objet de pensée, mais la dit en jouant avec les faux-semblants, miroitement d’une vérité cachée au cœur de l’apparence. Comme la parole prophétique, il dit quelque chose qui n’a pas été vu tant qu’il n’a pas été dit, et fait advenir l’objet dans l’espace du poème.