Résumé : Tristan L’Hermite était conscient de sa pratique d’écriture. S’il ne l’a pas théorisée, il l’a réfléchie dans Le Page disgracié, dont la spécularité est plus encore métapoétique qu’autobiographique. Il y apparaît en puriste de la langue, dont les principes reposent sur l’édifice rhétorique, qui interroge la pertinence du matériau lexical et qui fait converger dans la brièveté des valeurs éthiques et pragmatiques que l’on retrouve dans sa prose et dans ses vers.