Aller au contenu

Classiques Garnier

L’homme qui a vu errer Corbière

  • Type de publication : Article de revue
  • Revue : Cahiers Tristan Corbière
    2021, n° 4
    . Repolitiqué
  • Auteur : Dufau (Benoît)
  • Pages : 371 à 371
  • Revue : Cahiers Tristan Corbière
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406132523
  • ISBN : 978-2-406-13252-3
  • ISSN : 2608-5895
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13252-3.p.0371
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 22/06/2022
  • Périodicité : Annuelle
  • Langue : Français
371

lhomme qui a vu errer Corbière

Voici ce que nous écrit Benoît Dufau, pour faire suite à larticle « Ce pauvre Tristan que jai vu errer… : un témoignage sur la sexualité de Corbière dans une intrigante tribune en 1890 » (Cahiers Tristan Corbière, no 3) :

« Lhypothèse de Yann Bernal sur “L…” est la bonne : dans Le Parisien du 15 octobre 1890, la chronique Lamartine à Paris1 est attribuée à Robert Franc dans le sommaire et signée par Théodore Lefebvre à la fin de larticle (pas dautre article de « Robert Franc » dans ce numéro). Mêmes préoccupations concernant les femmes, le mariage et la baisse de la natalité… Bref, Robert Franc = Théodore Lefebvre. Il sagit à la fois du polygraphe breton et du candidat (républicain) aux élections locales dont parle Yann Bernal – et il était également employé à la Banque de France : « vérificateur des billets », selon La Presse du 1 mars 1892. Dans Les Catholiques et la question sociale – Morlaix 1840-1914, lhistorien Vincent Rogard le présente comme un candidat pour ainsi dire permanent qui obtient des scores à la mesure de son extravagance (p. 341 : cest tout ce que je peux voir sur Google Books). Son père, Jean Lefebvre, était professeur – et un article de LÉclair du 25 septembre 1906 raconte que Théodore distribuait des poésies que son père avait écrites à son épouse2 … Mais le plus intéressant pour nous est quil est né le 13 janvier 1851 à Morlaix : il a donc bien dû voir errer Tristan Corbière ! À noter quil évoque également le peintre Hamon dans un article sur Les artistes en Bretagne (Le Parisien du 22 août 18903). »

1 Article consultable sur le site retronews.fr (consulté le 8 mai 2021).

2 Ibid.

3 Ibid.