« Une porte de fer à secret, pleine de clous, armée de verrous… et grande ouverte. »Casino des Trépassés de Tristan Corbière : architecture d’un lieu psychique et poétique
Résumé : Premier texte en prose abouti, Casino des Trépassés est ce morceau de bravoure qui sidère aussi bien par l’imposante architecture du texte lui-même que par celle de ce casino que le poète fabule. Au matériau langagier s’ajoute un matériau psychique décelable dans la fulguration des images. Ce texte est une vertigineuse forteresse, poétique et mentale, à l’intérieur de laquelle s’inscrit, se cherche et se déploie un Moi à la recherche d’un asile. Ce sont les arcanes de cette édification que cet article souhaite mettre en lumière.