Résumé : Malgré la proximité avec le calcul des intérêts, Staël, dans le manuscrit de 1798, refuse tout sacrifice des droits de l’individu. La liberté dépend d’un rapport de confiance envers les institutions et leurs représentants. Cet article analyse la manière dont Staël se réapproprie la défense par Rousseau des droits fondamentaux, puis l’articulation moderne entre liberté politique et civile, et enfin les moyens de restaurer la confiance préservatrice de la République.