Résumé : Le « ridicule » occupe une place décisive dans l’œuvre et la pensée staëliennes. Il change cependant de sens par rapport à l’époque classique et ne sanctionne plus la transgression du caractère : il s’apparente davantage à une clairvoyance et à une interprétation du jeu mondain. Staël l’analyse dès lors dans une perspective sociologique et politique : pourquoi le ridicule est-il associé à la monarchie ? Que devient-il sous l’Empire et que réserve-t-il aux femmes et aux opposantes ?