Résumé : La réception de Corinne, au début du xixe siècle, confirme le salutaire renouvellement de l’image italienne : aux stéréotypes dégradants figés par le Grand Tour, le roman staëlien oppose un miroir stimulant et un regard positif sur l’Italie. En plein « risorgimento », la jeune nation y trouve une réflexion sur son histoire, une valorisation des caractères du sud et une promesse d’avenir qui substitue au spectacle des ruines la mélancolie romantique et l’énergie politique.