Résumés
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Cahiers Octave Mirbeau
2020, n° 27. varia - Pages : 397 à 405
- Revue : Cahiers Octave Mirbeau
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782406105183
- ISBN : 978-2-406-10518-3
- ISSN : 2726-0518
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10518-3.p.0397
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 15/04/2020
- Périodicité : Annuelle
- Langue : Français
RÉSUMÉS/ABSTRACTS
Yannick Lemarié, « Mirbeau et le cinéma. Une rencontre contrariée »
Les relations entre Mirbeau et le cinéma sont complexes. Si Le Journal d’une femme de chambre a été plusieurs fois adapté, il n’en est pas de même pour les autres romans. Dans cet article, nous essayons de faire un état des lieux, en nous intéressant à la présence de Mirbeau à l’écran, sous une forme ou sous une autre.
Mots-clés : Octave Mirbeau, adaptation, cinéma, fiction, documentaire.
Yannick Lemarié, “Mirbeau and film. A turbulent encounter”
The relationship between Mirbeau and cinema is complex. While The Diary of a Chambermaid has been adapted several times, the same is not true for other novels. In this article we try to make a state of place, looking at the presence of Mirbeau on screen, one way or another.
Keywords: Octave Mirbeau, movie adaptation, cinema, fiction film, documentary.
Elisabeth Muelsch, « Le Journal d’une femme de chambre comme comédie musicale. Un projet de Jean Renoir et Carl Koch au début des années 1930 »
L’adaptation du Journal d’une femme de chambre de Renoir, sortie en 1946, est l’une des transpositions cinématographiques les plus connues de ce roman de Mirbeau. Pourtant Renoir s’intéressait déjà au début des années 1930 à une adaptation de ce roman, lorsque lui, Carl Koch et Kurt Weill, voulaient créer une comédie musicale basée sur la « version primitive » de ce texte. Un échange de lettres inédit entre Renoir et Koch, datant des années 1933-1934, montre qu’ils envisageaient deux versions, une pour le marché allemand et une autre pour le marché français.
Mots-clés : Jean Renoir, Carl Koch, Octave Mirbeau, Occupation, adaptation cinématographique.
398Elisabeth Muelsch, “Le Journal d’une femme de chambre as a musical comedy. A project by Jean Renoir and Carl Koch at the beginning of the 1930s”
Renoir’s 1946 adaptation of Le Journal d’une femme de chambre is one of the most well-known cinematic adaptations of this Mirbeau novel. However, Renoir’s interest in this novel dates back to the early 1930s, when he, Carl Koch and Kurt Weill wanted to create a musical comedy based on the “primitive version” of this text. An unpublished exchange of letters between Renoir and Koch from the years 1933-1934, illustrates that they envisioned two versions, one for the German and one for the French market.
Keywords: Jean Renoir, Carl Koch, Octave Mirbeau, Occupation, film adaptation.
Didier Le Roux, « Les affaires sont les affaires (Jean Dréville, 1942), une adaptation sous contraintes »
A priori, Octave Mirbeau n’est pas le genre d’écrivains compatibles avec Vichy. Pourtant, sa pièce de théâtre Les affaires sont les affaires connaît une adaptation en 1942. Davantage que de son réalisateur, Jean Dréville, elle relève de son scénariste Léopold Marchand, non crédité au générique, sans doute parce que sa femme était juive. Fidèle à la dénonciation du capitalisme de la pièce, il en détourne les thèmes de la patrie, de la famille, de l’Église, pour en faire une œuvre apte à promouvoir l’idéologie vichyssoise.
Mots-clés : Léopold Marchand, censure, Occupation, Vichy, Église.
Didier Le Roux, “Les affaires sont les affaires (Jean Dréville, 1942), a constrained adaptation”
At first glance, Octave Mirbeau is not a writer compatible with Vichy. However, his play Les affaires sont les affaires was adapted in 1942. Léopold Marchand, the screenwriter, was in fact more instrumental than the director, Jean Dréville, in this adaptation. Yet, Leopold Marchand was not mentioned in the credits, probably because his wife was Jewish. Though faithful to the denunciation of capitalism in the play, he suppresses the themes of the fatherland, the family and the Church, in order to make it a work which promotes Vichy ideology.
Keywords: Leopold Marchand, censorship, Occupation, Vichy, Church.
Didier Le Roux, « Les affaires sont les affaires (Jean Dréville, 1942), la question de l’adaptation »
Quand il s’est agi de transposer au cinéma la pièce de théâtre, Les affaires sont les affaires, de nombreuses modifications ont été apportées. Elles tenaient 399pour une part à l’époque où le film a été tourné, en pleine Occupation (1942), mais aussi au passage d’un langage à l’autre. L’analyse de trois scènes à suivre, dans la petite salle à manger, la cuisine et la forêt, à la fin du premier tiers du film, en témoigne largement.
Mots-clés : adaptation, découpage, point de vue, point d’écoute, raccord, fantastique.
Didier Le Roux, “Les affaires sont les affaires (Jean Dréville, 1942), the issue of adaptation”
Adapting the play Les affaires sont les affaires into a feature film required many changes. These changes were partly due to the period during which the film was shot, in the midst of the Occupation (1942), but also to the transition from one language to another. The analysis of three scenes to follow, in the small dining room, the kitchen and the forest, at the end of the first third of the film, testifies to this.
Keywords: adaptation, shot list, view point, listening point, link shot, fantastic genre.
Florence Salaun, « Les affaires sont les affaires, mise en perspective de l’adaptation par Dréville de la pièce de Mirbeau. Xavier Lechat et la chasse »
Dans sa transposition de la pièce de Mirbeau, Dréville a fait des choix motivés par le passage du théâtre au cinéma, de la scène, espace circoncis et clos, à la possibilité de lieux intérieurs et extérieurs multiples. Ainsi a-t-il remplacé le repas mondain par un autre topos : la chasse à courre. Cette scène de chasse se révèle pour une large part essentielle à la compréhension de la portée symbolique du film, tourné sous l’Occupation.
Mots-clés : transposition, symbolique de la chasse, noblesse et parvenus, drame et tragédie, la question juive.
Florence Salaun, “Les affaires sont les affaires, putting Dréville’s adaptation of Mirbeau’s play into perspective. Xavier Lechat and the hunt”
In his transposition of Mirbeau’s play, Dréville made choices owing to the shift from theatre to cinema, from the stage, a limited and enclosed space, to the possibility of multiple settings, both indoor and outdoor. Thus he replaced the high society dinner by another “topos”: hunting with hounds. This hunting scene appears to be, on the whole, crucial for the understanding of the symbolic significance of the movie, shot under the Occupation.
Keywords: transposition, symbolic meaning of hunting, nobility and parvenus, drama and tragedy, the Jewish question.
400Jean-Paul Campillo, « Revisiter l’œuvre de Buñuel à la lumière du Journal d’une femme de chambre ».
L’adaptation du Journal d’une femme de chambre de Buñuel est une œuvre singulière. Malgré tout, des rapprochements peuvent être faits avec le roman qui signale une intimité entre les deux artistes. L’un comme l’autre, avec les outils qui leurs sont propres, nous commandent de voir au-delà des apparences et nous découvrent une humanité en prise avec le désir et l’angoisse de la mort. Ils peignent un univers dans lequel, semble-t-il, il n’y a aucune échappatoire.
Mots-clés : adaptation, Luis Buñuel, désir, angoisse de la mort, regard.
Jean-Paul Campillo, “Revisiting Buñuel’s work in light of Le Journal d’une femme de chambre”
The adaptation of Diary of a chambermaid made by Buñuel is a singular work. Nevertheless, reconciliations can be made with the novel, which signal an intimacy between the two artists. Both, with the tools of their own, command us to see beyond appearances and we discover a humanity in touch with the desire and anguish of death. They paint a universe in which, it seems, there is no escape.
Keywords: adaptation, Luis Buñuel, desire, anxiety about death, gaze.
Didier Le Roux, « Le Jardin des supplices de Christian Gion, davantage qu’un film érotique »
En 1976, sort sur les écrans Le Jardin des supplices de Christian Gion, dans un contexte bien particulier, celui de la multiplication dans les salles de films à caractère érotique. Réduire cependant cette adaptation du roman de Mirbeau à ce genre de production aujourd’hui surannée, serait ignorer son intérêt majeur. En déplaçant l’intrigue dans le contexte de la Chine de 1926, le réalisateur, soutenu par le scénario de Pascal Laîné, en fait une œuvre d’une certaine ambition, vraiment engagée.
Mots-clés : Pascal Laîné, Chine de 1926, film érotique, pornographie, érotisme.
Didier Le Roux, “Christian Gion’s Le Jardin des supplices, so much more than an erotic film”
In 1976, Christian Gion’s Le Jardin des supplices was released, in a very particular context, with very little censorship in place and cinemas showing more and more erotic films. However, to reduce this adaptation of Mirbeau’s novel to nothing 401more than an outdated product of its time would be to ignore its major interest. By shifting the plot in the context of China in 1926, the director, supported by Pascal Laîné’s screenplay, creates a surprisingly ambitious and committed work.
Keywords: Pascal Laîné, China of 1926, erotic film, pornography, eroticism.
Yannick Lemarié, « Le Journal d’une femme de chambre de Benoît Jacquot. Un monde sans émotion ? »
En adaptant le roman de Mirbeau Le Journal d’une femme de chambre, le cinéaste Benoît Jacquot se focalise sur la question des émotions. En effet, la bourgeoisie, représentée par M. et Mme Lanlaire, veille à ce que les domestiques n’expriment aucune de leurs émotions. En vain cependant, car Célestine et Joseph sont traversés par des affects et par des passions, inavouables pour certaines.
Mots-clés : émotion, désir, zoom, antisémitisme, affect.
Yannick Lemarié, “Benoît Jacquot’s Le Journal d’une femme de chambre. A world without emotion?”
By adapting Mirbeau’s novel, The Diary of a Chambermaid, filmmaker Benoît Jacquot focuses on the issue of emotions. Indeed, the bourgeoisie, represented by Mr. and Mrs. Lanlaire, ensures that the servants do not express any of their emotions. In vain, however, because Celestine and Joseph are crossed by affects and passions, unspeakable to some.
Keywords: emotion, desire, zoom, antisemitism, affect.
Loïc Le Sayec, « Le sens figuré est-il propre ? Éléments pour une stylistique du dégoût dans Le Journal d’une femme de chambre »
Le Journal d’une femme de chambre a été largement reçu à sa parution comme un roman dégoûtant, la critique insistant sur les « ordures » et autres « saletés » qu’il contenait. Cette lecture n’est pas sans une certaine pertinence tant ce champ lexical et d’autres font du roman un « voyage au bout de la nausée ». Cet article souhaite interroger l’expression du dégoût comme facteur d’unité thématique et stylistique du roman, à travers l’étude des métaphores faisant jouer sens propre et figuré.
Mots-clés : stylistique, métaphore, dégoût, Journal d’une femme de chambre, propreté, saleté.
402Loïc Le Sayec, “Is the figurative meaning clean? Elements for a stylistics of bad taste in Le Journal d’une femme de chambre”
When Mirbeau’s Journal d’une femme de chambre was published, it was widely received as a disgusting novel. The reviews emphasized the “garbage” and other “filth” it contained. This reading is not without some relevance. Indeed, this and other semantic fields make the novel a “journey to the end of nausea”. This article aims to question the expression of disgust as a factor of thematic and stylistic unity in the novel, through the study of metaphors that play on both literal and figurative meaning.
Keywords: stylistics, metaphor, disgust, A Chambermaid’s Diary, cleanliness, dirtiness.
Jacques-Philippe Saint-Gerand, « Mirbeau en musique… De l’art du persiflage »
Avec son talent de bretteur et d’imprécateur, Mirbeau, chroniqueur musical, fait œuvre novatrice en attaquant les auditeurs de son époque. Simple mélomane, nullement musicologue, il dénonce l’establishment de la critique officielle, et défend la musique de l’avenir au moyen du persiflage : forme d’expression de la pensée inconnue de la rhétorique traditionnelle mais dont l’efficacité repose, pour qui a l’esprit caustique, sur une utilisation maîtrisée des figures traditionnelles du discours.
Mots-clés : rhétorique, compositeurs, académisme, société, modes.
Jacques-Philippe Saint-Gerand, “Mirbeau in music… The art of persiflage”
With his known talent as a imprecator, Mirbeau, a music columnist, made an innovative contribution by attacking the listeners of his time. Simple music lover, he denounces the establishment of the official criticism, and defends the music of the future by means his persiflage: a form of expression of thought to which traditional rhetoric makes no place but whose effectiveness rests – for those with a caustic spirit – on an in-depth understanding of the figures in the discourse.
Keywords: rhetoric, composers, academicism, society, fashions.
Jean-Louis Benoît, « En quête de lumière. La mystique d’Octave Mirbeau critique d’art »
L’œuvre d’Octave Mirbeau trace le portrait d’un écrivain politiquement et idéologiquement engagé. On souligne en particulier son anticléricalisme. 403L’objet de cet article est d’examiner ses écrits de critique d’art. On insiste souvent sur son amitié avec Monet, sa défense de l’impressionnisme et ses qualités de critique d’art. Sur tous ces points nous essayons de nuancer, voire de contester, les jugements réducteurs portés sur un écrivain et un critique profond et complexe.
Mots-clés : critique d’art, Octave Mirbeau, mystique, impressionnisme, humour, lumière, religion.
Jean-Louis Benoît, “In search of light. The mysticism of Octave Mirbeau, art critic”
The œuvre of Octave Mirbeau traces the portrait of a politically and ideologically engaged writer. In particular critics have emphasized his anticlericalism. The goal of this article is to examine his writings as an art critic. His friendship with Monet, his defense of impressionism, and the quality of his art criticism have all been noted. We will attempt to nuance each of these points and, indeed, to counter them as reductive assessments of a profound and complex writer and critic.
Keywords: art critic, Octave Mirbeau, mysticisma, impressionism, humor, light, religion.
Anita Staroń, « Rachilde et Mirbeau. Pour une philosophie de la réécriture »
La pratique scripturale de Rachilde et de Mirbeau relève de la réécriture. Ils reprennent des sujets proches ou republient des textes déjà parus. Les deux écrivains étant par ailleurs des critiques littéraires reconnus et des artistes honnêtes, il est intéressant de se pencher sur les motifs de ce « recyclage », au lieu de conclure à leur paresse ou manque d’invention. Leur réécriture, réalisée avec des méthodes différentes, vise un but similaire, au-delà d’une simple stratégie ergonomique.
Mots-clés : réécriture, roman, littérature française du xixe siècle, symbolisme, impressionnisme, décadentisme.
Anita Staroń, “Rachilde and Mirbeau. For a philosophy of rewriting”
A writing technique that both Rachilde and Mirbeau often lean towards is rewriting. They use similar themes or republish texts. The two writers are also literary critics of a good reputation and honest artists, it’s thus interesting to look at the reasons for this “recycling”, instead of hastily concluding their laziness or lack of invention. One will discover then that their rewriting, carried out with different methods, aims at a similar goal, beyond a simple ergonomic strategy.
Keywords: rewriting, novel, 19th century French literature, symbolism, impressionism, decadentism.
404Yoann Colin, « Octave Mirbeau et Léon Bloy. Le lieu commun révélateur de l’être bourgeois »
Bloy et Mirbeau, tous les deux pourfendeurs de l’esprit bourgeois, placent dans la bouche des bourgeois des lieux communs révélant leur bêtise. Chez Bloy, l’interprétation des lieux communs bourgeois met en outre au jour leur refus de la soumission à Dieu, tandis que chez Mirbeau, c’est l’injustice voilée de la société qui est rendue ainsi visible.
Mots-clés : Octave Mirbeau, Léon Bloy, bourgeois, lieu commun, justification.
Yoann Colin, “Octave Mirbeau and Léon Bloy. The revealing cliché of ‘being bourgeois’”
Bloy and Mirbeau, both harsh critics of the bourgeois spirit, make their bourgeois characters speak in commonplaces to reveal their stupidity. In Bloy’s work, the interpretation of bourgeois platitudes also underpins their refusal to submit to God, while Mirbeau’s work thus brings to light the hidden injustice of society.
Keywords: Octave Mirbeau, Léon Bloy, bourgeois, commonplace, justification.
Rémi De Raphélis, « Mirbeau, de l’obscénité à l’obsession »
La critique a souvent qualifié Mirbeau d’obscène, ce qui sied à un écrivain qui, dans ses cinq premiers romans, se propose d’affronter le réel dans sa présence brute, et joue de l’obscénité pour interpeller son lecteur. Mais l’obscénité est aussi tout intérieure, faite de traumatismes, d’hallucinations. Mirbeau intègre cette part de mystère, de « psychologie des profondeurs » à son exigence de confrontation au réel, mettant en œuvre ce que Michel Raimond a pu qualifier de réalisme visionnaire.
Mots-clés : obscénité, regard, obsession, réel, psychologie.
Rémi De Raphélis, “Mirbeau, from obscenity to obsession”
Mirbeau is regularly described as obscene. Such a term suits a writer who, in his first five novels, proposes to face reality in its raw presence, and uses obscene effects to challenge his reader. But the obscenity also comes from the mind, being made of traumas, hauntings, hallucinations. Mirbeau therefore integrates this part of mystery, of “depth psychology” into his quest for confrontation with reality, implementing what Michel Raimond called a visionary realism.
Keywords: obscenity, look, obsession, real, psychology.
405Jean-Baptiste Baronian, « Georges Rodenbach et Octave Mirbeau »
L’œuvre de Georges Rodenbach est bien plus riche qu’il n’y paraît. Bien introduit dans les réseaux d’artistes parisiens, sa principale activité réside dès lors dans le journalisme. Grand admirateur de l’œuvre de Mirbeau, il y voit la perpétuelle et incontournable présence de la mort, comme si la lecture de L’Abbé Jules fonctionnait comme un miroir tendu à ses propres préoccupations humaines et littéraires.
Mots-clés : Georges Rodenbach, Octave Mirbeau, mort, symbolisme, sensibilité, amitié.
Jean-Baptiste Baronian, “Georges Rodenbach and Octave Mirbeau”
Georges Rodenbach’s work is much richer than it seems to be. Well introduced in the parisian artists networks, his main activity is therefore journalism. As a great admirer of Mirbeau’s work, he sees in it the perpetual and unavoidable presence of death, as his L’Abbé Jules’s reading as a mirror reflecting his own literary anxieties ans concernes.
Keywords: Georges Rodenbach, Octave Mirbeau, death, symbolism, sensibility, friendship.
Pascaline Hamon, « Les figures de l’amplification dans la critique littéraire d’Octave Mirbeau. Une quête de l’authenticité critique »
Le présent article met en lumière l’importance des figures stylistiques de l’amplification dans la critique d’Octave Mirbeau. Celle-ci est révélatrice de la tentative de Mirbeau pour mettre à distance les codes des genres qu’il utilise dans sa critique. Cependant, l’amplification ne relève pas d’une mise en scène artificielle. Cette rhétorique incarne la dualité de la critique, revendiquée par Mirbeau, qui doit tout à la fois savoir condamner et s’enthousiasmer.
Mots-clés : Octave Mirbeau, amplification, critique, ironie, admiration.
Pascaline Hamon, “Figures of amplification in the literary criticism of Octave Mirbeau’s work. A quest for authentic criticism”
This article highlights the importance of the stylistic figures of amplification in Octave Mirbeau’s criticism. This reveals Mirbeau’s attempt to distance the codes of genres he uses. However, the amplification is not an artificial staging. This rhetoric embodies the duality of criticism, claimed by Mirbeau: condemn and be enthusiastic at the same time.
Keywords: Octave Mirbeau, amplification, criticism, irony, admiration.