Résumé :Le Journal d’une femme de chambre a été largement reçu à sa parution comme un roman dégoûtant, la critique insistant sur les « ordures » et autres « saletés » qu’il contenait. Cette lecture n’est pas sans une certaine pertinence tant ce champ lexical et d’autres font du roman un « voyage au bout de la nausée ». Cet article souhaite interroger l’expression du dégoût comme facteur d’unité thématique et stylistique du roman, à travers l’étude des métaphores faisant jouer sens propre et figuré.