Résumé : L’association des noms de Sand et Mérimée rappelle un certain fiasco qui mériterait d’être relégué dans l’oubli si la lecture de Mauprat et de Lokis, où tous deux font varier La Belle et la Bête, ne révélait la gravité du malentendu. Sand réduit le désir en moralisant, tandis que Mérimée présente une version amorale de l’histoire. Exaltation du sentiment versus affirmation ironique du primat des instincts : un désaccord qui a trait à la délicate fortune de Rousseau chez les romantiques.