Résumé : En collaboration avec son fils Lamberto, Mario Bava réalise en 1978 sa Vénus d’Ille. L’article propose une étude des différentes manières dont les multiples déclinaisons de la dualité présentes dans le texte de Mérimée s’inscrivent dans l’économie du téléfilm. À travers ses choix de mise en scène et le jeu trouble qui s’instaure entre le personnage de Mathieu, Mlle de Puygarrig et la statue, Bava esquisse une double poétique de l’adaptation et du fantastique cinématographique.