Résumé : Tentant de dépasser la prétendue opposition entre arts grecs et arts gothiques dans la vision esthétique de Mérimée, cet essai examine ses analyses des monuments médiévaux à partir de 1834, en les contextualisant par rapport aux connaissances architecturales et archéologiques héritées des xviiie siècles français et anglais, afin de mieux faire ressortir la dynamique épistémologique qui sous-tend l’approche nuancée des arts du Moyen Âge chez Mérimée.