Résumé : C’est depuis Paris que Dumur dénonce les errements de la neutralité helvétique : celle-ci sert à masquer l’influence de plus en plus manifeste d’un esprit germanique en Suisse romande voire au sein du gouvernement fédéral. Qui plus est, elle ne s’embarrasse pas de principes moraux : son côté résolument pragmatique entre en contradiction directe avec les valeurs qu’elle est censée promouvoir. C’est, de fait, une pure chimère.