Résumé : Le CICR ne cesse revendiquer sa neutralité tout au long de la Première Guerre mondiale, sans pour autant la lier à la neutralité helvétique. Il considère en effet que l’œuvre de la Croix-Rouge se justifie par elle-même, et que l’idéal humanitaire prévaut. La neutralité suisse n’est invoquée par les membres du comité que lorsqu’elle sert à répondre aux attaques formulées à l’encontre de l’organisation ou de ses membres.