Résumé : À travers un détour par les théories du rire, cette étude propose de mettre en lumière la pratique paradoxale et novatrice de Lautréamont en la matière. Elle explore la réception de l’œuvre dans la fin du XIXe siècle et avance l’hypothèse que l’éthique du rire mise à l’œuvre dans Les Chants de Maldoror se place du côté des théories du rire moderne mais ne correspond pas aux attentes du public de l’époque, encore formé à la tradition classique.