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Classiques Garnier

Dry nails

  • Publication type: Journal article
  • Journal: Cahiers Lautréamont
    2021, n° 3
    . varia
  • Pages: 353 to 354
  • Journal: Lautréamont Studies
  • CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN: 9782406121213
  • ISBN: 978-2-406-12121-3
  • ISSN: 2607-754X
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12121-3.p.0353
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 08-04-2021
  • Periodicity: Annual
  • Language: French
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Ongles secs

1. Maintenant que nous avons retrouvé la trace de Genonceaux, qui parviendra à mettre la main sur ses papiers et ses fameux mémoires ? La chasse est ouverte…

2. Les Guillot-Muñoz affirmaient que François Ducasse avait payé lun de ses amis, un certain Juan Pedro Andrare, pour surveiller les activités de son fils à Paris. Les propos rapportés par cet Andrare laissent perplexes, mais personne na jamais cherché à en savoir plus sur cet homme et à enquêter sur son séjour parisien. Se pourrait-il quAndrare fasse partie du « déplorable système de méfiance » mis en place par le Chancelier, et dont Isidore se plaignait dans lune de ses lettres à son banquier ?

3. En 1927, lécrivain Marius Boisson prétendait avoir retrouvé, juste avant sa mort, dans le Charollais, un certain M…, autrefois garçon dhôtel et qui avait « enseveli Maldoror ». Or, les recherches de Gérard Touzeau ont montré quAntoine Milleret était mort en 1898 à Dompierre-sur-Besbre, dans lAllier. Géographiquement, il ny a pas une si grande distance et laffirmation semble même assez vraisemblable. Marius Boisson était né en 1881 à Paris. Il mourra en 1959 dans le Charollais, à Epergny en Saône-et-Loire. Peut-on expliquer comment, à 17 ans seulement, Boisson aurait pu retrouver la trace de Milleret et lui parler alors que celui-ci était très âgé et gâteux ? La famille Boisson avait-elle des attaches dans la région ? En 1912, Marius Boisson avait fait paraître son Anthologie universelle des baisers. Il était, depuis quelques années déjà, le secrétaire de lécrivain Hugues Rebell. Que peut-on savoir de sa famille et de la manière dont Marius Boisson vint à la littérature et à Maldoror ?

4. Larticle que Siméon Lerouge fournit dans ce numéro attire notre attention sur un riche appartement de la rue Saint-Honoré, situé 354au troisième étage. À la lumière de ce qui a été découvert ces dernières années sur larrière-plan biographique crypté des localisations parisiennes du Chant VI, il faudrait maintenant savoir qui vivait là que Ducasse pouvait connaître.

5. Dans larticle de Gérard Touzeau consacré à Dupuis, il semble que lon assiste à la découverte progressive dun microcosme suisse, issu du canton de Vaud, autour dIsidore Ducasse. Lintérêt du poète pour Ernest Naville est connu de longue date, mais peut-on maintenant relier la famille Bleumstein à Buenos Aires, le logeur Dupuis à Paris et le restaurateur Alfred Auguste Dupuis à Montevideo jadis repéré par Jean-Pierre Lassalle ?

6. Qui trouvera, dans lentourage familial de F. Durand, marchand de curiosités résidant dans limmeuble du 23 de la rue Notre-Dame-des-Victoires, un Joseph à ajouter aux fréquentations dIsidore Ducasse ?