Ongles secs
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Cahiers Lautréamont
2020, n° 2. varia - Résumé : Dans cette rubrique collective, les Cahiers Lautréamont compilent des questions qui restent sans réponse et résistent encore aux chercheurs.
- Pages : 333 à 333
- Revue : Cahiers Lautréamont
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782406110736
- ISBN : 978-2-406-11073-6
- ISSN : 2607-754X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11073-6.p.0333
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 16/11/2020
- Périodicité : Annuelle
- Langue : Français
- Mots-clés : Ongles secs, Lautréamont, Isidore Ducasse, Maldoror, questions
Ongles secs
–L’article de Siméon Lerouge consacré à Sylvain Maréchal a identifié un nouvel emprunt d’Isidore Ducasse. Cependant, il reste à retrouver l’origine de l’anecdote consacrée à Alexandre le Grand : dans quel ouvrage d’histoire ou dans quelle revue le poète aurait-il pu la lire ?
–On ne sait rien des réactions d’Edmond de Goncourt à la lecture des Chants de Maldoror, mais on peut supposer qu’il en possédait un exemplaire, puisque Jean Lorrain a rapporté qu’il en fut question lors d’une soirée de 1890 dont le Journal ne donne, hélas, pas le moindre détail. En 1916-1917, un volume fut mis en vente à New York, comme le rapporte James Carleton Young dans Inscribed Books by Nineteenth Century Authors : American and Foreign, New York, The Anderson Galleries, 1917, p. 65 : la notice no 561 fait mention d’un exemplaire de l’édition de 1874 portant à l’intérieur l’inscription « Volume rare. Edmond de Goncourt ». Qui parviendra à remonter la piste pour confirmer qu’il s’agit bien du volume personnel de l’écrivain, qui rejoindrait alors les rangs des premiers lecteurs français ?
–« Un pion pourrait se faire un bagage littéraire, en disant le contraire de ce qu’ont dit les poètes de ce siècle. Il remplacerait leurs affirmations par des négations. Réciproquement. » A-t-on vérifié si cette affirmation des Poésies pourrait avoir une quelconque explication biographique ? Ducasse, dont on a toujours supposé qu’il ne vivait que des subsides que son père lui transmettait via le banquier Joseph Darasse, aurait-il pu exercer une activité de surveillant ou de répétiteur dans quelque lycée ou internat parisien ?