Résumé : Dans Les Chants de Maldoror, la figuration est paradoxalement indexée sur un principe de défiguration : les déscriptions littéraires de violences exercées contre des corps se présentent sur un plan métafictionnel comme revers d’une violence esthétique exercée contre la forme en tant que telle. De cette façon, la (dé-)figuration devient un processus à la fois créateur et destructeur, soit un perpétuel travail sur les formes au profit d’une émergence de l’informe.