Résumé : Entre les écrits d’avant 1914 et les productions des années 1930-40, les rapports entre père(s) et fils ont évolué chez Giraudoux d’une configuration œdipienne au deuil assumé des prétentions paternelles. L’émergence historique d’un pouvoir féminin dont les héroïnes giralduciennes sont l’image et l’acceptation, via l’expérience théâtrale, d’un transfert au public du pouvoir créateur en sont la cause. Loin de tout fantasme de verticalité l’image d’une horizontalité fraternelle va ainsi s’imposer.