Résumé : Stefan Zweig, Jean Giraudoux, Marc Bloch : trois destinées tragiques à des degrés divers, confrontées à l’effondrement des rêveries humanistes et au déferlement de l’instinct avivé par le nationalisme. Chez Zweig et Giraudoux, les fractures de l’histoire recoupent des lignes de faille intimes (enfance exaltée et sacrifiée, parole confisquée). Ce qui réunit Bloch et Giraudoux tout en les différenciant, c’est la nécessité et la difficulté de raffermir la conscience républicaine.