Résumé : Dans le théâtre de Giraudoux, la guerre a une présence concrète : les personnages évoquent soldats, guerriers, armées, destructions et exactions. Le réalisme macabre signe le retour du traumatisme de 1914-1918. Les visions épiques ou poétiques de la guerre sont mises à distance par la dérision. Les allégories de la guerre et de la paix, personnages scéniques, incarnent les débats qui agitent les humains. L’esthétisation sert moins à embellir la guerre qu’à esquiver une réalité insupportable.