Résumé : Dans « Mort de Ségaux, mort de Drigeard », Giraudoux, loin de tenir un discours politique sur la guerre, forge ce qui lui semble être une parole juste dans la guerre. Celui qui a la parole en fin de parcours n’est pas un écrivain se souvenant de la guerre mais un soldat qui, à l’instant fatal, devient un martyr de la France éternelle. Giraudoux ne fait pas de politique. Néanmoins il promeut vigoureusement l’idéologie du roman national.