Résumé : L’étude comparative de Carnet des Dardanelles et de « Dardanelles » offre un éclairage significatif sur la genèse d’une écriture qui manifeste toujours un dé-placement vers l’insolite, l’inouï. Cette étude consacre l’éloignement de l’horizon d’attente d’une écriture de la guerre où l’ombre réduit la lumière au silence, où le pathétique et l’émotion ne laissent pas de place à l’efficacité de l’étrange et de la distanciation que le langage paradoxalement jubilatoire de Giraudoux fait émerger.