Résumé : Cet article examine l’ambivalence de la fiction dans Adorable Clio. D’un côté, elle est présentée comme thème majeur et domaine d’élection de l’espace métaphorique : mensonge, théâtre, déguisement sont systématiquement évoqués pour la figurer. D’autre part, l’indétermination générique des textes, l’absence de représentation explicite du conflit et un certain écartement du narratif indiquent un refus de la fiction, qui pourrait dénoncer la rhétorique mystificatrice de la guerre.