Résumé : Dans ses écrits sur la guerre, aussi bien la première que la deuxième, Giraudoux est déterminé à ne pas nous faire voir la réalité de la guerre. Tournant les yeux sur la nature ou d’infimes détails pendant la première guerre, il laisse la parole au jardinier pendant la seconde. Ce silence, ce détournement du regard sont plus à comprendre comme une résistance à l’horreur, une anesthésie pour éviter la souffrance, que comme de l’indifférence ou de la légèreté.