Résumé : Cet article se propose de montrer combien les poétiques de Ponge et de Saint-John Perse sont attentives à suivre les dynamiques animales, pour mieux se pencher sur la réalité organique des vivants. Alors même qu’a priori, tout les oppose, leurs poétiques respectives tendent l’une et l’autre à dépasser les catégories occidentales et ses classifications rigides, et elles pourraient bien, alors, se donner rendez-vous au croisement des humains et des bêtes.