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vie de l’association

Compte-rendu
de l’Assemblée Générale 2020
de la Société des Lecteurs de Francis Ponge (S.L.F.P.)
Mercredi 10 mars 2021, à 10H.

Personnes présentes : Benoît Auclerc, Monique Auclerc, Mélanie Blondel, Emmanuelle Daffos, Pauline Flepp, Marie Frisson, Bénédicte Gorrillot, Aziz Jendari, Yves de Langhe, Charles La Via, Luigi Magno, Bertrand Marchal, Shinsuke Ota, Armande Ponge, Philippe Ponge, Camille Rodic, François de Trentinian, Patrick Stefanetto, Jean-Pierre Vidal

Personnes excusées : Marie Allamand, Mami Ayabe, Nathalie Barberger, Bernard Beugnot, Vincent Broqua, Olivier Brossard, Christine Chamson, José de Barros, Jean-Charles Depaule, Marie-Claire Dumas, Christine Dupin, Olivier Gallet, Jean-Marie Gleize, Joëlle Gleize, Édith Heurgon, Gérard Macé, Pierre Malengreau, Clara Malige, Claire Paulhan, Martine Picon, Christian Prigent, Solange Rebuzzi, Fabio Scotto, Sophie Webel (Fondation Dubuffet)

Benoît Auclerc, président de la SLFP, accueille les participants à cette assemblée générale en soulignant qu’elle est atypique, puisqu’elle se déroule en ligne alors que, selon l’alternance prévue par les statuts, elle aurait dû avoir lieu à Lyon après celle de Paris en 2020. Si, bien sûr, une telle modalité de réunion est à bien des points de vue frustrante – les participants auraient préféré se retrouver ensemble, dans la même salle, en présence les uns des autres – Benoît Auclerc souhaite néanmoins que l’assemblée générale ne soit pas trop « virtuelle » et permette l’échange effectif d’idées et de points de vue, et il se réjouit du nombre de membres qui y participent, depuis de nombreuses villes de France, mais aussi depuis l’Italie, les États-Unis ou le Japon.

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La mémoire d’un certain nombre d’absents est également évoquée en ce début d’assemblée générale, l’année qui s’est écoulée ayant été marquée par la disparition d’un certain nombre de grands lecteurs de Ponge : Philippe Jaccottet, mort le 24 février, quelques jours avant cette réunion ; Armande Ponge prend la parole pour évoquer la mémoire de Pierre Oster, poète et ami de Francis Ponge, qui fut l’éditeur scientifique, avec Philippe Bonnefis, des actes du colloque de Cerisy de 1975, Ponge, inventeur et classique ; l’artiste et galeriste Pierre Chave, est lui aussi décédé récemment, en décembre 2020.

Rapport moral

Benoît Auclerc indique que, en dépit des circonstances difficiles, contraires même, l’association a maintenu ses activités, tant pour ce qui concerne le séminaire, même si celui-ci a dû être décalé, qu’en matière éditoriale : le séminaire a pu se prolonger – il y a même eu une dernière séance « en présentiel » à Lyon à la fin d’octobre ; le numéro 3 des Cahiers Ponge a paru aux éditions Classiques Garnier, ce numéro reprenant notamment (mais pas seulement) les interventions au séminaire de l’an dernier ; enfin, le site, sous la conduite de Luigi Magno et de Marie Frisson, a continué à publier les contenus riches et divers qui font maintenant sa marque de fabrique, et suscitent un intérêt toujours soutenu, en dépit des difficultés techniques rencontrées, et dont il sera question plus tard.

Outre ces publications étroitement liées à l’activité même de l’association, l’année a été marquée par des publications autour de Ponge, avec dans l’ordre chronologique :

–Armande Ponge, Pour une vie de mon père, t. II (1919-1939), Paris, Classiques Garnier, 800 p.

–Francis Ponge, Christian Prigent, Une relation enragée. Correspondance complète, éd. établie, préfacée et annotée par Benoît Auclerc, Nancy, édition l’Atelier contemporain, 2020. Les éditions L’Atelier 135–contemporain ont publié conjointement les écrits sur l’art de Christian Prigent, La Peinture me regarde.

–Francis Ponge, Le soleil / Die Sonne, texte établi et traduit par Thomas Schestag, Verlag Matthes & Seitz Berlin, 2020, 883 p.

–Réédition de La Fabrique du pré : ce livre, d’abord publié dans la collection « Les Chemins de la création » de Gaëtan Picon, et depuis longtemps indisponible si ce n’est dans l’édition Pléiade des Œuvres complètes, est à nouveau disponible dans une (belle) édition courante, aux éditions Gallimard.

L’année 2020 a en outre été marquée par un événement important dans la vie de la recherche pongienne, avec la soutenance de la thèse de Pauline Flepp : Francis Ponge, entre singularité et appartenance : compte tenu des autres et partis pris littéraires, devant un jury composé de Didier Alexandre (directeur), Dominique Combe, Jean-Marie Gleize, Michel Murat (Président) et Gisèle Sapiro, jury qui a salué unanimement un travail de grande qualité, ce qui n’a surpris personne parmi les membres de l’association habitués à travailler avec celle qui en est l’auteur.

Activités du site

Luigi Magno prend la parole pour présenter les activités du site, dont il s’occupe en tant que directeur de la rédaction, en duo avec Marie Frisson, qui en est la secrétaire de rédaction.

À propos des finalités et du fonctionnement du site, Luigi Magno rappelle que le site confirme pour 2020 sa vocation à être à la fois un outil de diffusion d’informations (relayées en Une du site ainsi que sur le compte Facebook de l’association), mais aussi, et surtout, un lieu de publication de références et de ressources critiques et bibliographiques. Le site continue donc de proposer deux publications groupées par an, ainsi que des publications ponctuelles, systématiquement relayées auprès des membres par des lettres d’information (newsletter). Ce rythme de croisière des publications s’articule aux activités du séminaire « La Fabrique pongienne » et à la publication des Cahiers Francis Ponge (la revue papier de l’association).

Luigi Magno donne ensuite quelques statistiques et souligne que le nombre de personnes qui consultent le site de la Société des Lecteurs de Francis Ponge continue de progresser. La moyenne pour 2020 dépasse 136désormais largement les 1000 visites par mois (10 mois sur 12) et est, plus précisément, de 1489 visites mensuelles, avec des pics lors de certaines parutions – comme, par exemple, en novembre dernier, avec 1871 visites (largement au-delà du précédent record de 1363 visites, en décembre 2019, lors de la parution des Actes du Colloque de Cerisy). La fréquentation du compte Facebook atteint les 465 abonnés, dont 445 plébiscites (mention « j’aime cette page »), chiffre en hausse par rapport aux 422 de 2019.

Luigi Magno rappelle ensuite la structure du site, qui se compose actuellement de cinq sections ou rubriques avec un certain nombre de sous-rubriques, comme suit :

1. « Qui sommes-nous ? »

a. À propos.

b. Organigramme.

c. Les Cahiers.

d. Vie de l’association.

e. Liens.

2. « Archives du site » [où on retrouve ce qui a fait précédemment la Une des évènements]

a. Parutions d’ouvrages. 

b. Rencontres.

c. Expositions.

d. Spectacles.

3. « Découvrir Francis Ponge »

a. Biographie.

b. En quelques livres.

4. « Archives et documents » [où on retrouve la parole de Ponge]

a. Audio-vidéos.

b. Manuscrits et carnets. 

c. Actualités des archives. 

d. Les fonds.

5. « La recherche », [lieu de la recherche sur Ponge]

a. Bibliographie exhaustive.

b. Veille des parutions. 

c. Ressources critiques 

d. Comptes rendus 

e. Rééditions.

f. Les grands lecteurs.

g. Thèses.

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Le bilan des activités en cours concerne principalement trois fronts : le réaménagement des rubriques et des sections, le code ISSN, les demandes de financements extérieurs.

1. Au sujet du réaménagement du site, Luigi Magno rappelle la poursuite, depuis quelques années déjà, d’un travail de réflexion autour :

–des manières de rationaliser les rubriques : la collaboration d’un certain nombre d’étudiants et d’étudiantes de Lyon 3 a permis une première réorganisation et refonte des rubriques et des sous-rubriques du site, mais le travail en ce sens reste en cours, notamment à cause de quelques blocages techniques)

–du développement des relations avec des institutions amies (sociétés de lecteurs, galeries, fondations, musées)

–du projet d’utiliser le site comme espace où implémenter des matériaux utiles à tout débouché pédagogique/scolaire (en collaboration avec Aziz Jendari).

2. Luigi Magno annonce que le site vient d’obtenir un code ISSN en tant que lieu de publication de ressources inédites, fruits d’un travail de recherche et d’une sélection rigoureux. Luigi Magno rappelle que ce code va permettre de valoriser les publications et les textes qui sont confiés à l’équipe éditoriale du site de la SLFP et que cette équipe publie dans les sections et les rubriques consacrées à la recherche pongienne. Le code ISSN est, d’une part, une reconnaissance du caractère scientifique des travaux que le site de la SLFP publie ; d’autre part, ce code va rendre beaucoup plus visibles les publications du site par le référencement de ces mêmes publications dans des bases de données, catalogues de bibliothèques, archives, etc.

3. À propos des financements extérieurs, Luigi Magno souligne que le code ISSN joue aussi un rôle important dans les démarches utiles pour solliciter des financements (CNL). Il rappelle ensuite que l’équipe éditoriale du site travaille activement sur ce front, où l’on espère recevoir des aides à venir. La première demande adressée en 2020 s’est soldée par un refus (fréquent ou habituel en cas de première tentative), mais aussi par la prise de contact avec une personne qui sera une sorte de référent, chargé de guider notre équipe pour une deuxième tentative. Toutefois, cette piste est à reconsidérer selon les choix qui seront faits ou 138non de s’orienter vers des publications en libre accès, qui ne nécessitent pas nécessairement ce type de financement.

Luigi Magno évoque enfin, pour clore, la question de l’évolution du site. La réflexion en cours sur ce sujet montre la nécessité – qui se fait de plus en plus urgente – d’un renouvellement structurel du site. Luigi Magno entend par là la nécessité d’un réaménagement radical, qui s’impose avec une urgence accrue à partir de l’idée qu’il faut doter le site d’une nouvelle lisibilité (qui va de pair avec une nouvelle visibilité). Tel qu’il apparaît aujourd’hui, en effet, le site a graphiquement vieilli et sa conception (lire : la façon dont son arborescence se donne à voir et à lire) semble révolue. De plus, les formats manquent de souplesse et le site n’est pas conçu pour être visualisé sur téléphone et/ou tablette : il faut donc que son interface et sa capacité adaptive soient améliorées.

En ce sens, l’équipe éditoriale du site, de concert avec le Président de la SLFP s’interroge sur la possibilité d’un déplacement du site (actuellement hébergé par l’École Normale Supérieure de Lyon) afin de garantir une gestion plus flexible, voire moins liée à certaines contraintes imposées par l’hébergement par l’ENS. Cette éventuelle migration n’impliquerait pas forcément un déracinement d’un contexte académique. Luigi Magno termine sur ce point en soulignant que l’évolution du site, ainsi que son fonctionnement, doivent se penser dans un contexte plus grand qui est représenté par la stratégie de diffusion ainsi que par la stratégie éditoriale adoptées par la SLFP, à savoir dans le cadre des « perspectives d’évolution de l’offre éditoriale » dont le Président parlera plus tard.

Luigi Magno laisse la parole à Marie Frisson, qu’il remercie pour son travail attentif dans la gestion du site et dans les échanges avec les chercheurs et les écrivains sollicités, ainsi que pour son dialogue, qu’elle mène de près, avec Armande Ponge et François de Trentinian, auxquels nous sommes reconnaissants de leur aimable et attentive collaboration, notamment pour l’« Actualité des archives » dans la rubrique « Archives et documents ».

Marie Frisson prend la parole et présente les prochaines publications du site.

Ce printemps, un hommage sera rendu à Pierre Oster grâce à un dossier préparé par François de Trentinian et Armande Ponge sur la 139correspondance échangée entre Oster et Ponge, dossier auquel sera joint, sur une suggestion de François de Trentinian, un article d’Oster dédié à l’œuvre de Ponge paru dans la N.R.F. Un hommage sera également rendu à Philippe Jaccottet par la publication d’un article qu’il avait consacré au « Soleil » de Ponge dans la N. R. F. et, plus tard, par une synthèse des divers articles qu’Olivier Gallet a écrits au sujet de la relation complexe qui liait les deux écrivains.

En complément du dossier traitant des lectures de textes de Ponge données en Avignon en 1985, le site publiera également un hommage à l’actrice Tonie Marshall morte l’an dernier en mars, avec une photographie prise pendant les répétitions pour le Concert des vocables fournie par Christian Rist, et un texte sensible de Hervé Petit.

Un cycle de contributions soulignant le rapport à Ponge d’un certain nombre d’écrivains est en cours de publication : après avoir édités des textes de Gérard Macé et de Michel Collot, le site s’apprête à publier des textes de Christian Prigent, de Peter Handke et de Jacques Réda.

Sera également mis en ligne un article d’Ann Jefferson, contactée l’an dernier par la rédaction du site après la parution de la biographie qu’elle a consacrée à Nathalie Sarraute : elle y évoque la relation d’amitié entre Nathalie Sarraute et Francis Ponge.

Par ailleurs, au printemps sera publiée la fin du dossier consacré à la critique pongienne au Québec, ouvert avec le témoignage et des conférences inédites de Bernard Beugnot. Avec le dernier inédit de Bernard Beugnot, le site republiera un article de Jacinthe Martel sur les blancs du dossier du « Soleil », article paru en 1992 dans la Revue des Sciences Humaines. Ces dernières publications viendront en complément de la présentation, à l’automne, du travail de Thomas Schestag publié par Mattes und Seitz, accompagnée d’un texte inédit de celui-ci. Cette réflexion sur la recherche pongienne au Québec est amenée à se prolonger, à travers les contacts établis avec de jeunes chercheurs.

Le site se fait également l’écho des recherches actuelles : on y trouve la présentation de la thèse de Choonwoo Yee, professeur à l’Université de Gyongsang en Corée, thèse réalisée sous la direction de Michel Collot. Sera publié le résumé de la thèse de Pauline Flepp, soutenue en décembre à la Sorbonne.

Seront prochainement mises en ligne un certain nombre de publications consacrées aux relations que Ponge entretenait avec les artistes, 140ou que les artistes entretenaient avec Ponge : un article de Luigi Magno sur Ponge et Chagall traduit de l’italien par Marie Frisson et une présentation du travail de la plasticienne Frédérique Nalbandian (qui avait présenté une installation de savon à Cerisy en 2015, durant le colloque Francis Ponge, ateliers contemporains).

Enfin, le site continue à rendre compte des publications sur l’œuvre de Ponge : il a ainsi publié en ligne le compte-rendu de l’ouvrage d’Armande Ponge par Benoît Auclerc, d’abord paru dans Les Lettres françaises, et publiera prochainement un article de Luigi Magno consacré au livre de Philippe Met, Ponge et le cinéma, paru aux Nouvelles éditions J-M Place.

Marie Frisson termine son intervention en remerciant à nouveau Armande Ponge, François de Trentinian pour les précieux documents et les informations qu’ils ont mis à disposition de la rédaction du site, ainsi que Luigi Magno, avec lequel elle a un immense plaisir à travailler.

Activités du séminaire « La Fabrique pongienne »
et des Cahiers Francis Ponge

Benoît Auclerc indique que le numéro 3 des Cahiers Ponge est sorti aux éditions Classiques Garnier, avec, outre les contributions issues du séminaire (dues à Serge Linarès, Thomas Augais, Pierre-Marie Héron, Sylvain Roumette et Pierre Samson), une transcription d’une partie du dossier des archives du Soleil, précédé d’une présentation de Camille Rodic, et un article de Bénédicte Gorrillot.

La séance du séminaire d’octobre 2020 a pu se dérouler à Lyon, et elle a prolongé la précédente séance, consacrée à l’amitié, à partir des correspondances : Michel P. Schmitt y a parlé de la relation de Ponge et d’Henri Calet, et Benoît Auclerc est revenue sur la correspondance avec Prigent.

La séance du printemps 2020 est l’occasion de revenir sur un autre objectif du séminaire : les relations de l’œuvre de Ponge avec des mouvements de la critique contemporaine, et en l’occurrence l’écopoétique, avec les interventions de Michel Collot et de Lionel Cuillé. Le séminaire se veut enfin l’écho des recherches en cours, et sera l’occasion d’écouter Camille Rodic, qui prépare actuellement une thèse portant notamment sur Ponge.

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Pauline Flepp prend la parole pour présenter la prochaine séance du séminaire, qui accueillera deux jeunes chercheuses, ayant pour point commun d’avoir toutes deux consacré leur thèse notamment à Ponge et Saint-John Perse. Flora Souchard, enseignante-chercheuse à la faculté de Cergy, parlera d’ailleurs de Ponge et de Saint-John Perse, et elle se penchera sur leurs divergences à la lumière de leurs bestiaires respectifs. Pamela Krause, doctorante à Sorbonne Université, interrogera quant à elle la pratique encomiastique de Ponge d’un point de vue littéraire et philosophique.

Le rapport moral est approuvé à l’unanimité.

Bilan financier

Marie Frisson, trésorière de l’association, prend la parole pour présenter le rapport financier, qu’elle présente en cinq volets : dépenses, solde et recettes, bilan des adhésions, point sur les adhésions, et une présentation des opérations et propositions diverses.

Les dépenses s’élèvent pour l’année 2020 à un total de 2410, 49 €, réparties comme suit :

–frais de bureautique et des frais postaux : 32,12 €

–abonnement à la boîte postale : 118, 80 €

–frais de déplacement, d’organisation et de restauration pour les membres du Bureau et pour les invités à l’occasion des réunions de travail, séances de séminaire, Assemblées Générales : 525, 36 €

–frais bancaires : 62, 51 euros

–facture adressée par Classiques Garnier en règlement du numéro trois des Cahiers Francis Ponge pour un montant de 1371, 70 euros. Pour mémoire : le coût d’un numéro des Cahiers est facturé 9 € à l’association par les éditions Classiques Garnier, alors que le prix de vente dans le commerce est de 39 €.

–Adhésion à des sociétés d’amis (dont la Société des Lecteurs de Jean Paulhan et l’Association des Amis de Cerisy-Pontigny) : 300 €

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À titre de comparaison, en 2019, le total des dépenses s’élevait à 2 427, 63 euros.

Solde et recettes

À la clôture du budget en janvier 2019, le solde créditeur était de 2291, 50 euros toutes collectes confondues (56 adhésions).

Si on met à part la somme que nous collectons grâce à la plateforme de paiement, à la clôture du budget en janvier 2021, le solde créditeur était de 1980, 01 euros sur le compte courant (contre 1621, 23 € en janvier 2020 avant règlement de la facture des Cahiers Francis Ponge et contre 670, 64 euros en janvier 2019 qui comprenait le règlement de la facture des Cahiers Francis Ponge).

À cela, on peut ajouter qu’avec les cotisations récoltées via la plateforme de paiement Joinly (anciennement nommée Ecotiz,) l’ensemble des recettes s’élevait en janvier 2021 à la clôture du budget à 2518, 36 euros. En effet, la récolte de cotisations via la plateforme a permis de récolter un montant de 538, 35 euros pour l’année 2020 contre 699 l’an dernier (17 cotisations récoltées en 2020 pour 22 en 2019). Cela sans compter les récentes adhésions qui témoignent, si besoin est, que l’année budgétaire 2021 est ouverte.

Le virage que constituait le passage des Bulletins de l’association aux Cahiers Francis Ponge édités par Classiques Garnier en 2017 a été plutôt bien négocié, comme nous l’avions constaté. La déstabilisation durable des finances que cela aurait pu occasionner, ainsi que nous aurions pu un temps le craindre, a finalement été évitée.

Sans surprise, l’année écoulée s’illustre par la maîtrise des dépenses, dans la continuité des efforts des années précédentes, selon le projet porté par l’équipe. Toutefois, Marie Frisson appelle à la vigilance quant à la manière d’organiser et de répartir le budget, notamment lorsqu’il s’agit du financement des rencontres – quand elles pourront reprendre en lieu et place.

Bilan des adhésions 

Par ailleurs, cette année budgétaire est caractérisée par un renforcement des adhésions et une confirmation du soutien des membres bienfaiteurs. Il faut noter que le recours à la plateforme de paiement est en 143baisse. Des adhérents situés au Brésil, en Corée et aux États-Unis, nous ont signalé la difficulté voire l’impossibilité d’utiliser la plateforme : nous attendons là-dessus une réponse de la société Joinly (anciennement nommée Ecotiz).

La Société des Lecteurs de Francis Ponge remercie donc chaleureusement ses adhérents étudiants, actifs et bienfaiteurs de leur soutien fidèle, ainsi que les institutions (la Fondation Dubuffet, par l’intermédiaire de Madame S. Webel, la Galerie Pierre Chave, ainsi que Stéphane Rochette de la Galerie SR, qui cotise à titre particulier) : tous ceux qui encouragent la mobilisation de l’équipe pour poursuivre les activités autour de l’œuvre de Ponge et qui permettent de consolider les finances de l’association.

L’enjeu aujourd’hui est de trouver de nouvelles adhésions et l’équipe de la Société des Lecteurs de Francis Ponge en appelle à tous solennellement pour diffuser les informations concernant l’association et pour encourager les proches et moins proches des adhérents à la rejoindre.

Cahiers Francis Ponge

Les opérations de publication du numéro trois prévues à l’automne ont exigé un effort de synchronisation de la part des adhérents n’ayant pas encore réglé leur adhésion pour l’année 2020 à la fin de l’été 2020. Une fois l’ensemble des cotisations pour l’année 2020 enregistré, le numéro trois des Cahiers Francis Ponge a été envoyé aux adhérents de la Société des Lecteurs de Francis Ponge. L’équipe de la SLFP remercie ses adhérents de leurs efforts et de leur compréhension : il a été décidé de procéder à des rappels personnalisés pour les personnes qui ont cotisé durant l’année à diverses dates et de convenir d’un rappel global pour les autres dès l’été 2021.

Opérations et propositions diverses

La proposition d’ouverture d’un compte épargne au Crédit Mutuel avait été votée à l’unanimité l’an dernier, mais la réalisation de ce projet a finalement été reportée, en raison de l’incertitude qui a longtemps régné quant aux renouvellements des adhésions pour 2020, et en raison du bon fonctionnement de la plateforme de paiement Ecotiz qui constitue, de fait, une réserve financière. L’association peut envisager l’ouverture 144d’un compte épargne rémunéré, compte-tenu des économies qui ont été réalisées cette année passée et seront probablement effectuées dans les mois à venir.

Un rendez-vous à la banque est envisagé pour un éclaircissement au sujet des montants de frais bancaires, du compte épargne, de la mise à jour des statuts effectuée aujourd’hui même.

Marie Frisson propose au vote le renouvellement de l’abonnement auprès de La Poste pour la boîte postale dont le montant, en hausse progressive, s’élève à 118, 80 euros.

L’objectif de chacun pour l’année à venir est de faire connaître l’association pour fédérer de nouveaux adhérents.

Le rapport financier est approuvé à l’unanimité.

Discussion sur les perspectives d’évolution
de l’offre éditoriale

Les productions éditoriales liées aux activités de l’association sont riches et diverses, elles font l’objet d’une reconnaissance certaine, dont témoignent la fréquentation du site, du séminaire, la vitalité de l’association. Il est apparu opportun néanmoins, lors d’une réflexion menée avec l’ensemble du Bureau, à propos d’un certain nombre de difficultés rencontrées, de réfléchir en assemblée générale à l’évolution à donner à cette offre éditoriale.

Benoît Auclerc rappelle les difficultés qui ont amené le Bureau à inscrire ce point à l’ordre du jour :

1. Difficultés liées au site : le site de la SLFP est hébergé par l’ENS de Lyon, ce qui offre un certain nombre d’avantages en termes de reconnaissance et de légitimation intellectuelle, mais présente aussi des inconvénients. L’ENS héberge le site (sans toutefois l’éditer), ce qui lui coûte de l’argent. D’où des relations complexes avec cette institution : pour modifier la structure du site, ce que l’équipe 145éditoriale souhaiterait faire, il faut remplir un formulaire examiné par une commission qui ne se réunit que deux fois par an. Aujourd’hui le site connaît une crise de croissance qui rend difficile l’édition d’images ; il présente une arborescence touffue. Il continue certes à s’enrichir, mais il est devenu peu attrayant sur un plan visuel, et même difficile à consulter, de sorte que la qualité de navigation n’est pas à la hauteur de ses publications.

2. Par ailleurs, l’association mène de front, avec une équipe somme toute réduite, deux publications parallèles, si l’on considère que le site, avec ses deux éditions saisonnières, fonctionne en fait comme une revue, et que les Cahiers Ponge constituent eux aussi une revue, avec leurs propres rubriques récurrentes.

Le double travail éditorial exigé par le site et la revue est lourd à porter, amène le Bureau, à l’heure où se développent les moyens de diffusion de la connaissance universitaire, à envisager de nouvelles solutions, qui permettraient de faire converger les différents médias, et d’optimiser les forces vives de l’association.

Armande Ponge prend la parole et déclare qu’elle reste, quoi qu’il en soit, très attachée au fait que les publications continuent aussi à se faire sur papier, chose dont elle s’est entretenue avec Joëlle et Jean-Marie Gleize. Elle redit également sa confiance dans le Bureau pour mener au mieux la réflexion pour l’offre éditoriale.

Bénédicte Gorrillot, qui siège au comité de rédaction de la Revue des Sciences humaines, indique que la numérisation de cette revue et son intégration à un bouquet de revues s’est accompagnée d’une bien meilleure diffusion, notamment à l’étranger, et d’une plus grande reconnaissance encore.

À l’issue d’une discussion nourrie, mandat est donné au Bureau de continuer sa réflexion concernant son offre éditoriale, en privilégiant les solutions permettant d’allier une meilleure visibilité numérique et, autant que faire se peut, le maintien d’un support papier.

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Modification des statuts

Cette modification répond à la nécessité d’adapter les statuts de l’association, déposés il y a maintenant dix ans, lors de la création de l’association à l’initiative d’Armande Ponge, par Jean-Marie Gleize, Aurélien Gleize et Benoît Auclerc. En effet, ces statuts ne correspondant pas toujours au fonctionnement réel de l’association.

Deux points en particulier demandaient d’être actualisés :

1. Établis à partir d’un modèle proposé sur les sites officiels du gouvernement (notamment legifrance), les statuts de 2010 prévoyaient un Conseil d’administration. Comme le précisent les sites officiels, l’existence de ce Conseil n’est pas une obligation légale de la loi de 1901. De fait, l’organisation de notre association a toujours reposé sur une équipe restreinte réunie en Bureau : il s’agit donc dans cette mise à jour des statuts d’acter la disparition du Conseil d’Administration.

2. Parallèlement à la disparition du CA, il convient de renforcer le Bureau. Depuis longtemps, il comprend un poste de Vice-Président.e (occupé successivement par Sabine Coron puis par Bénédicte Gorrillot). Or, les statuts de 2010 ne prévoyaient pas de poste de Vice-Président ou Vice-Présidente. Il s’agit donc de nous mettre en conformité avec la pratique de l’association. Puisque c’est sur le Bureau que repose l’action de l’association, Benoît Auclerc propose, après concertation avec les autres membres du Bureau, de créer deux vice-présidences, avec des attributions différentes :

– Vice-présidence en charge des relations avec les institutions

– Vice-présidence en charge de la diffusion et de la stratégie numérique

L’assemblée examine ensuite article par article les modifications proposées, et qui ont été envoyées aux membres de l’association en amont de l’assemblée générale. Quelques amendements à cette proposition sont adoptés lors de cet examen. Le texte amendé des statuts, que l’on trouvera en annexe à ce compte-rendu, est soumis au vote.

Les statuts sont adoptés à l’unanimité moins une abstention.

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Compte-rendu de l’Assemblée générale extraordinaire

de la Société des Lecteurs de Francis Ponge (S.L.F.P.)
du mardi 6 avril 2021

Personnes présentes : Benoît Auclerc, Pauline Flepp, Marie Frisson, Jean-Marie Gleize, Joëlle Gleize, Bénédicte Gorrillot, Charles La Via, Luigi Magno, Pierre Malengreau, Patrick Stefanetto.

Personnes excusées : Mami Ayabe, Olivier Gallet, Yves de Langhe, Bertrand Marchal, Claire Paulhan, Armande Ponge,

Les membres de l’association se retrouvent pour procéder à l’élection des membres du Bureau qui n’avait pas eu lieu lors de l’assemblée générale ordinaire.

Les candidatures sont les suivantes :

–Présidence : Benoît Auclerc

–Vice-Présidente en charge des relations avec les institutions : Bénédicte Gorrillot

–Vice-Président en charge de la diffusion et de la stratégie numérique : Luigi Magno

–Trésorière : Marie Frisson

–Secrétaire : Pauline Flepp

Le Bureau est élu à l’unanimité des votants.