Vie de l’association

Compte-rendu
de l’Assemblée Générale 2018
de la Société des Lecteurs de Francis Ponge (SLFP)

Salle Francis Ponge, ENS de Lyon
Le 29 janvier 2019, à 9h30

Présents : les Membres du bureau (Benoît Auclerc, Marie Frisson, Jean-Marie Gleize), Armande Ponge, Pauline Flepp, Joëlle Gleize, Louise Mabillot, Luigi Magno.

Membres excusés et ayant nommé un fondé de pouvoir : Marie-Josèphe Allamand, Madame Aubry-Dérieux, Monique Auclerc, Mami Ayabe, Nathalie Barberger, José de Barros, Christian Bernard, Yves Bical, Philippe Blanc, Christine Chamson, Michel Collot, Sabine Coron, Sophie Coste, Lionel Cuillé, Jean-Charles Depaule, Thierry Deplanche, Marie-Claire Dumas, Marcel Fleiss, Sylvaine Fraysse, Olivier Gallet, François Gibault, Michèle Gorenc, Bénédicte Gorrillot, Philippe Jaccottet, Aziz Jendari, Yves de Langhe, Agathe Larpent, Gérard Macé, Bertrand Marchal, Eugène Michel, Frédérique Nalbandian, Christian Prigent, Solange Rebuzzi, Fabio Scotto, Catherine Soulier, Alain Trouvé

Rapport moral

Conformément à ce qui avait déjà été annoncé lors de la précédente Assemblée générale, le Président, Jean-Marie Gleize, commence par rappeler qu’il touche à la fin de son « septennat » et qu’un des points importants de l’ordre du jour sera l’élection du nouveau Président. Il rappelle également qu’il ne s’agit en rien pour lui d’interrompre son engagement en faveur des études pongiennes, qu’il restera responsable de la collection “Francis Ponge” chez les éditions Classiques Garnier, ainsi que du Dictionnaire Francis Ponge, et qu’il apportera toujours son aide aux Cahiers Francis Ponge lorsqu’on le lui demandera.

Le Président présente ensuite la première partie du rapport moral, qui a trait aux activités d’écriture et d’édition en cours.

–Le deuxième volume de la « rétrospective » d’Armande Ponge est en cours de correction par Philippe Blanc, en vue d’une parution aux éditions Classiques Garnier. Il sera augmenté d’une préface rédigée par Jean-Marie Gleize.

–Les premières épreuves des Actes du colloque de Cerisy seront remises au printemps 2019 ; les Actes du colloque, avec 32 contributions et des annexes iconographiques, devraient donc paraître fin 2019, dans la collection « Colloques de Cerisy », chez Classiques Garnier.

–Plusieurs ouvrages consacrés à l’œuvre de Francis Ponge sont annoncés, terminés ou en cours de rédaction. Le manuscrit de Lionel Cuillé a été transmis (Une religion de la parole. L’herméneutique littérale de Francis Ponge). Bénédicte Gorrillot avance, parallèlement à la rédaction de son HDR, dans son manuscrit Francis Ponge auctor, et la publication de ce dernier est annoncé pour juin 2020. Enfin, la correspondance entre Francis Ponge et Christian Prigent, établie par Benoît Auclerc, va être publiée aux éditions L’Atelier contemporain dirigées par François-Marie Deyrolle, dans le courant de l’année 2020.

–Le projet du Dictionnaire Francis Ponge a été suspendu temporairement pour cause de travaux nombreux des différents membres de l’équipe. Le Président insiste sur la nécessité de relancer le projet et les différents contributeurs.

En dehors des projets évoqués ci-dessus, des membres du bureau et des proches collaborateurs, l’année 2018 a été riche en publications abordant l’œuvre ou la figure de Ponge. Sont notamment mentionnés les ouvrages suivants :

–Michel Collot, Sujet, monde et langage dans la poésie moderne, de Baudelaire à Ponge, Paris, Classiques Garnier, 2018

–Martine Créac’h, L’Imparfait de l’art – La peinture ancienne dans la poésie du xxe siècle, Genève, Métis Presses, coll. « Voltiges »

–Nathalie Heinich, Écrivains et penseurs autour du Chambon-sur-Lignon, Bruxelles/Chambon-sur-Lignon, Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon/Les impressions nouvelles, 2018

–Alain Trouvé, Lire l’humain. Aragon, Ponge : esthétiques croisées, Lyon, ENS Éditions, coll. “Signes”, 2018

Sont ensuite évoquées les rencontres poétiques de l’IMEC qui, pour leur dixième édition, s’intéressent à l’œuvre de Francis Ponge. Organisées en partenariat par l’IMEC et le Rectorat de l’Académie de Caen, elles permettront à huit classes d’élèves du secondaire de travailler sur le corpus d’archives pongiennes consultables à l’Institut. Benoît Auclerc rappelle le souhait déjà formulé de proposer sur le site de la SLFP une rubrique à dimension pédagogique spécialement destinée aux professeurs qui voudraient travailler avec leurs élèves sur des textes de Ponge. Cette proposition est accueillie avec intérêt. Joëlle Gleize pense qu’il pourrait être intéressant de se référer à des revues telles que Le Français aujourd’hui, Pratiques ; elle rappelle que Bernard Veck, dont on sait l’importance des travaux dans le champ des études pongiennes, a lui-même travaillé sur ces questions, notamment lorsqu’il était chercheur à l’INRP (actuel Institut Français de l’Éducation, rattaché à l’ENS de Lyon).

Jean-Marie Gleize en vient ensuite aux changements structurels dans l’organigramme de l’association. Benoît Auclerc a présenté sa candidature à la présidence de l’association aux membres de la SLFP. Il est élu à l’unanimité.

Pauline Flepp se présente au poste de secrétaire, qu’occupait jusqu’à présent Benoît Auclerc.

Bénédicte Gorrillot et Marie Frisson sont reconduites, respectivement aux postes de vice-présidente et de trésorière.

Le Bureau, dans cette composition, est élu à l’unanimité.

Rapport des activités du site

Benoît Auclerc prend ensuite la parole pour présenter les activités de publication du site en 2018. Rappelons que ce dernier a pour vocation d’être un lieu de publication de référence, pour les familiers de l’œuvre comme pour les curieux, et un recueil de ressources critiques et bibliographiques accessibles à tous, notamment aux étudiants. C’est aussi un outil de diffusion d’informations, relayées en Une du site ainsi que sur le compte Facebook de l’association, dont la fréquentation est en constante hausse avec 408 abonnés.

Le site a désormais trouvé son rythme de croisière, avec, depuis plusieurs années désormais, deux publications groupées annuelles et des publications ponctuelles, qui sont relayées auprès des membres par des newsletters ; ce rythme suppose une articulation aux activités du séminaire et de la publication papier dont dispose désormais l’association, les Cahiers Francis Ponge. Cette articulation avait été mise en place l’an dernier selon les principes suivants :

–Le site se fait l’écho au jour le jour des informations éditoriales concernant l’œuvre de Ponge (rééditions, ouvrages critiques, mais aussi expositions, évènements intellectuels), évènements dont Armande Ponge nous tient informés. Cela a permis de relayer au fur et à mesure les ouvrages et manifestations où il est question de Francis Ponge, même s’il n’est pas le protagoniste unique : Marie Frisson s’est en particulier chargée de cette veille, ce qui a permis entre autres au site de se faire l’écho de l’exposition coordonnée par Nathalie Heinich sur les Écrivains et penseurs autour du Chambon-sur-Lignon, qui a donné lieu à un ouvrage publié aux Impressions nouvelles, de la réédition par les Éditions des Cendres du livre de François Chapon Le peintre et le livre. L’Âge d’or du livre illustré en France (1870-1970) ou du livre Nelken. Ein Porträt de Susanne Stephan dont il a été proposé un compte rendu.

–Le site produit des ressources originales, entre autres la mise en ligne des captations vidéos du séminaire « La Fabrique pongienne ». Pour des raisons techniques, les deux dernières séances n’ont 217–malheureusement pas pu être filmées, mais la séance de janvier 2019 l’a été, et est désormais accessible. L’année 2018 a en outre été marquée par la publication par Marie Frisson d’une série de documents en lien avec Jean Thibaudeau, grâce à la confiance de Sylvie Salgues-Thibaudeau.

La consultation continue de progresser : la moyenne est de 584 visiteurs mensuels ce mois-ci. Elle était autour de 550 visiteurs mensuels l’an dernier, avec des pics de 800 à 900 visites environ, lors des publications (827 en juin 2018, 904 en novembre 2018).

Des nouveautés sont à venir :

–En termes de contenus : Armande Ponge et François de Trentinian se sont proposés de créer une rubrique « Actualités des archives » : en lien avec l’actualité, ou avec leurs découvertes, il s’agira de mettre en ligne des documents tirés des archives familiales. Un premier groupement d’archives autour d’Elisabeth Walther, comprenant une série d’échanges avec Ponge, une traduction inédite d’un de ses essais par Jaccottet, sera mis en ligne dans les semaines à venir.

–Chaque année, des étudiants du Master Lettres de l’Université Lyon 3 contribuent à l’animation du site. Cette année, il a bénéficié de la contribution de Noémie Javel, de Robin Schönfeld, et surtout de Louise Mabillot, qui a effectué son stage de Master auprès de la SLFP. Ils réfléchissent actuellement à la manière de rationaliser les rubriques du site, d’en rendre la lecture plus visible. L’articulation à la page Facebook, le développement des relations avec des institutions amies (maisons d’écrivain, musées possédant des œuvres d’artistes sur lesquels Francis Ponge a écrit, etc.) font partie également des éléments de la réflexion.

–Nous réfléchissons également à la création d’un espace davantage orienté vers un public scolaire. Pour cette articulation entre la recherche et l’enseignement secondaire, il pourrait être intéressant de se tourner vers des membres de la SLFP ayant cette double compétence.

–Ces projets seront conduits par une équipe renouvelée : Benoît Auclerc annonce en effet que, en concertation avec Marie Frisson, il a proposé à Luigi Magno de devenir responsable éditorial du site à sa place, ce que ce dernier a accepté.

Rapport sur les activités du séminaire
« La Fabrique pongienne »
et les Cahiers Francis Ponge

Benoît Auclerc commence par présenter un bilan des activités du séminaire en 2018. Le séminaire « La Fabrique pongienne » a vu le jour en novembre 2016. Ce séminaire est co-organisé grâce au soutien du Labex OBVIL que dirige Didier Alexandre (Sorbonne Université), et de l’équipe Marge de l’Université Lyon 3, dirigée par Gilles Bonnet. Deux séances annuelles sont organisées, alternativement à Lyon 3 et à la Sorbonne.

La séance du 23 janvier 2018, qui s’est déroulée à la Sorbonne, était consacrée aux correspondances : Michèle Gorenc y a présenté les échanges avec Marcel Spada ; Marie Doga est intervenue sur la question des relations de Ponge avec ses éditeurs, à partir de l’étude de la correspondance. Trois interventions ont eu lieu lors de la seconde séance, qui s’est déroulée à Lyon le 12 avril 2018 et portait sur les « présences et absences de Ponge dans le paysage littéraire contemporain » : Benoît Auclerc y a présenté la place de Ponge dans la production francophone contemporaine, Luigi Magno « Ponge dans le paysage italien aujourd’hui » ; l’écrivain Joël Baqué y a parlé de son rapport à l’œuvre dans une intervention intitulée « Ponge au loin ».

Cette année a vu également la publication du premier numéro des Cahiers Francis Ponge, aux éditions Classiques Garnier. On y retrouve un important cahier thématique, « Le Recour(s) au(x) dictionnaires », reprenant les sept interventions des deux premières séances de séminaire. Différentes rubriques ont été mises en place, amenées à être reconduites dans les numéros à venir : « Archives » (avec, pour ce premier numéro, des « Notes sur Mallarmé » éditées et commentées par Bertrand Marchal) ; « Atelier contemporain », rubrique dans laquelle un artiste contemporain évoque son rapport à Ponge (pour ce premier numéro, Christophe Lamiot Enos) ; la rubrique « Actualités » rappelle les évènements, expositions, conférences, colloques consacrés à l’œuvre durant l’année écoulée, propose une bibliographie des rééditions, publications critiques, et rend compte des activités de la SLFP.

Pauline Flepp prend la parole pour annoncer le programme des prochaines séances du séminaire « La Fabrique pongienne ». La séance du 219printemps 2019, qui aura lieu le 29 mai à la Sorbonne, portera sur les « Présences médiatiques de Ponge », avec une communication de Pierre-Marie Héron sur les entretiens de Ponge avec Sollers, puis la projection du film de Pierre Samson et Sylvain Roumette, « Francis Ponge ou un nouveau matin » (1967), suivie d’une discussion avec les réalisateurs.

La séance de l’hiver 2020 aura également lieu à la Sorbonne, après l’Assemblée générale de la SLFP. Dans la continuité de la séance de janvier 2018, elle portera sur les correspondances. En effet, comme cela avait été déjà évoqué lors de la précédente Assemblée générale, il s’agit de faire de ce chantier des correspondances un axe de réflexion récurrent, dans le séminaire et dans les Cahiers. Il y aura donc désormais, dans chaque numéro des Cahiers, une section consacrée aux travaux sur les correspondances.

Pauline Flepp insiste ensuite sur l’importance de l’aspect numérique de ce chantier des correspondances : un des objectifs du projet Ponge du Labex Obvil est d’arriver à produire une édition numérique, la plus fine possible, de la correspondance de Ponge – en accès réservé aux chercheurs, pour des raisons de droits. Elle propose donc d’organiser une réunion au sein des bureaux du Labex Obvil (à la Maison de la recherche de Paris IV), avec les membres du bureau et Armande Ponge, afin de présenter les avantages du numérique, les possibilités offertes pour un corpus comme celui de la correspondance Ponge, et également de réfléchir à des outils pour explorer au mieux ce corpus. Elle rappelle que le contrat du Labex Obvil va prendre fin en décembre 2019. Tous les projets arrivent donc à leur fin, notamment le projet Ponge qui avait permis de nouer une collaboration entre le Labex, l’équipe Marge et la SLFP – c’est dans le cadre de ce projet qu’ont été mis en place le séminaire et la revue, qui ont rempli leur contrat. En revanche, la collaboration dans un projet d’édition numérique et, au-delà, dans un projet de lecture du corpus assistée par des outils numériques, n’a pas vraiment été réalisée. Pour que le projet Ponge puisse être renouvelé pour trois années supplémentaires, il faudra que tout cet aspect constitue davantage le cœur de la collaboration. Cette perspective est stimulante et elle permettra notamment de proposer une communication ou de participer à une table ronde lors de la journée d’étude qui se tiendra le 22 novembre 2019 à l’IMEC et qui portera sur l’exploitation électronique d’un corpus de correspondance.

Rapport financier

Les dépenses courantes recouvrent :

–des frais de bureautique (119,70 €) et des frais postaux (38,40 €)

–des frais de déplacement, d’organisation et de restauration pour les réunions, Assemblées générales, séances de séminaire etc. (418,24 €).

–des frais bancaires qui s’élèvent à 15,68 euros (3,68 x 12).

Comme prévu la S.L.F.P. a réglé la dernière part de la facture due à Aurélie Veyron-Churlet, webmaster du site de l’association, pour un montant de 500 euros.

L’année 2018 a représenté un tournant éditorial avec le passage du Bulletin de l’association aux Cahiers Francis Ponge, dont le contenu est issu en grande partie des travaux proposés par le séminaire « La Fabrique pongienne » dirigé par Benoît Auclerc et Pauline Flepp.

Le devis proposé par les éditions Classiques Garnier en ce qui concerne les exemplaires du premier numéro des Cahiers Francis Ponge comprenait un prix spécifique pour la S.L.F.P. et ses adhérents (9€ par volume au lieu de 39€), les frais de routage (2,50€ par volume) et les frais d’affranchissement (qui concernaient 70 envois en France, 4 envois en Europe et 9 envois hors Union européenne), soit en tout 1271,35 euros HT [747 + 207, 05 +(291,20 +5,40, 20,25) = 1271,35]. En comptant 20 % de TVA non applicable sur l’affranchissement, la facture réglée à l’automne 2018 s’élevait donc au total à 1462,25 euros TTC.

Le premier numéro des Cahiers Francis Ponge a été présenté au Salon de la Revue en novembre 2018, dans le cadre d’un parrainage par la Fédération des Maisons d’écrivains et des Patrimoines littéraires.

Par ailleurs, la Société des Lecteurs de Francis Ponge est heureuse d’avoir pu honorer les liens fidèles qui l’attachent à la Société des Lecteurs de Jean Paulhan et à l’Association des Amis de Cerisy-Pontigny : l’ensemble des contributions aux sociétés amies s’élève à 180 euros. Mais elle ne peut encore raisonnablement répondre à tous ses projets de 221soutien. Jean-Marie Gleize a participé personnellement à la ré-adhésion à l’Association des Amis de Cerisy.

L’année 2018 s’illustre par un souci de la maîtrise des dépenses dans la continuité de l’année 2017, selon les engagements pris en 2016 ; mais aussi une stabilisation des adhésions avec le renouvellement, malgré un léger retard, des adhésions comptabilisées en 2017 et le retour de certains adhérents absents en 2016. Ceci en vue de pouvoir supporter le coût de l’exemplaire des Cahiers Francis Ponge destiné aux adhérents de l’association.

La SLFP remercie donc chaleureusement ses adhérents étudiants, actifs et bienfaiteurs de leur soutien fidèle, ainsi que les institutions qui permettent de consolider les finances de l’association : la Fondation Dubuffet, par l’intermédiaire de Madame S. Webel, la Galerie 1900-2000 (Monsieur Marcel Fleiss) et la Galerie Pierre Chave.

À la place de la carte d’adhérent, difficile à renouveler à chaque réinscription et à diffuser, nous étudions avec Armande Ponge et François de Trentinian la possibilité d’éditer une carte postale à partir d’une photographie inédite de Francis Ponge issue des Archives familiales, sur le modèle proposé par la Société des Lecteurs de Jean Paulhan. Pour une commande de 500 cartes, le montant inférieur à 200 euros.

Au 20 janvier 2018, le solde créditeur était de 1114, 59 euros. Au 30 novembre 2018, le solde créditeur était de 1486,67 euros. Le virement effectué aux éditions Classiques Garnier s’élevant, comme dit précédemment à 1462,25 euros, le solde créditeur a été porté à 20,74 euros à la fin du mois de décembre 2018.

Avec les cotisations via la plateforme de paiement Ecotiz d’un montant de 649,90 euros pour l’année 2018 (24 cotisations pour 22 l’an dernier), l’ensemble des recettes s’élève finalement à la clôture du budget à 670,64 euros.

Il faut compter qu’un certain nombre d’adhésions sont en retard, ce qui laisse espérer d’autres rentrées d’argent pour l’ouverture du budget de l’année 2019, en espérant que le décalage ne se reportera pas d’une année sur l’autre. À partir de la liste des adhérents réguliers, on peut estimer à 500 euros environ l’apport que constitueraient les cotisations 2018 à venir.

La proposition d’ouverture d’un compte épargne au Crédit Mutuel avait été votée à l’unanimité l’an dernier, mais la réalisation de ce projet avait été finalement reportée à l’année 2019.

Nous proposons au vote le renouvellement de l’abonnement auprès de La Poste pour la boîte postale dont le montant, en hausse progressive, s’élève à 118, 80 euros (contre 94, 80 l’an dernier).

L’un des objectifs de l’équipe pour l’année 2019 est de trouver des solutions pour assurer la prise en charge des Cahiers Francis Ponge et leur distribution auprès des adhérents.

La discussion porte ensuite sur les frais d’adhésion : après discussion, le Bureau propose les montants suivants, qui correspondent à la moyenne de ceux pratiqués par les autres associations :

–15 euros (au lieu de 10) pour être membre actif en tant qu’étudiant et recevoir le deuxième numéro des Cahiers.

–30 euros (au lieu de 25) pour être membre actif et recevoir un exemplaire des Cahiers.

Par ailleurs, nous avons déposé un dossier de demande de mécénat pour la parution du deuxième numéro des Cahiers auprès du Crédit Mutuel-Enseignants du Quartier Latin, lors de la campagne lancée par la banque pour les projets culturels en décembre 2018 : la réponse a malheureusement été négative.

Le renouvellement de l’abonnement auprès de La Poste pour la boîte postale est voté à l’unanimité. Les nouvelles conditions d’adhésion à l’association sont votées à l’unanimité.

Le rapport financier est voté à l’unanimité.

Les membres du Bureau se donnent rendez-vous l’après-midi pour une nouvelle séance du séminaire « La Fabrique pongienne » à l’Université Lyon 3, séance consacrée aux relations de Ponge et les arts, et au cours de laquelle interviennent Thomas Augais et Serge Linarès.