Résumé : Chez Francis Ponge, le recours aux dictionnaires semble une stimulation trompeuse, parce que ce qui se donne à lire n’est jamais la qualité essentielle que le texte cherche à cerner. Pourtant le dictionnaire et le poème (ou le carnet qui le circonvient) ont l’ambition commune de dire l’essence de la chose. D’où vient alors que le poète estime que la qualité lexicographique diffère de la qualité poétique, et qu’une fois consulté le dictionnaire, tout reste à dire ? Et, surtout, comment le dire ?