Résumé : Cet article interroge une thématique sociale – l’inceste dans la famille nucléaire ‒ au croisement entre histoire du fait religieux et histoire du fait littéraire ; et cela à partir de contes de Giambattista Basile et de la dévotion à sainte Dymphne de Geel. Dans les deux cas, un récit se construit autour de l’abus. En outre, le fait de situer ces récits dans l’espace de la cour permet à la fois de se reconnecter à une dimension archétypale forte et de questionner les dérives tyranniques du pouvoir royal.