Résumé : S’il est fréquemment rappelé dans la littérature pénitentielle médiévale que le péché public requiert une pénitence publique, et le péché occulte une pénitence secrète, la catégorie canonique des « cas réservés » vient brouiller cette distinction, tant par son origine, inscrite dans l’évolution de la pénitence solennelle, que par sa mise en œuvre, entre confession de graves péchés occultes et pénitence infligée aux criminels.