Résumé : Les coutumes de Montpellier promulguées en 1204 contiennent une disposition qui garantit aux notaires une protection de leurs informations, face aux pouvoirs du seigneur et du juge, en les plaçant sur le sceau du secret. En suivant une perspective sociologique tracée par G. Simmel, l’article montre que le secret constitue un principe favorisant une contractualisation des liens sociaux au sein du laboratoire communal, avant de devenir un outil dans l’exercice du gouvernement de la ville.