Résumé : La critique a tendance à envisager séparément les Mémoires de Philippe de Commynes et de Marguerite de Valois. Cet article voudrait montrer la continuité entre ces deux mémorialistes, mais aussi quelques singularités, sur le plan de la posture d’auteur et de choix rhétoriques majeurs : le refus du beau style érigé en garant de la véracité du propos, l’émergence de la conscience politique et la fabrication d’une persona modelée selon l’image que les mémorialistes souhaitent transmettre.