Résumé : L’appel lancé par Christine de Pizan dans le Livre des trois vertus à une implication des nobles dames sur le terrain financier : tel est le fruit de sa propre expérience du rapport complexe des femmes à l’argent, outil indispensable mais corrupteur. Christine n’est certes pas avant-gardiste : bien des princesses gèrent alors leurs finances ; mais elle apporte un regard littéraire original, qui manifeste une certaine expertise et un pragmatisme décomplexé.