Résumé : Conservé dans cinq manuscrits et deux éditions de la fin du XVe siècle, le Miroir des dames attribué à Jean Castel se nourrit de la doctrine du contemptus mundi et s’apparente étroitement au genre des miroirs de mort. L’on se propose ici de dégager les enjeux de cette leçon chrétienne adressée aux dames, appelées à préserver le salut de leur âme en méprisant tout ce qui a fait le charme de leur existence.