Résumé : Au début du XVIe siècle, la communication littéraire en français est placée sous le signe de l’éloquence. De nouvelles désignations apparaissent pour les auteurs, dont la plus prestigieuse est l’orateur moderne. Écrivain engagé, comédien réputé, héraut d’une cour princière, Pierre Gringore a a priori tous les traits d’un orateur, pourtant il n’a jamais été désigné comme tel. L’article enquête sur les raisons de cette absence et sur les rapports complexes entre statut d’auteur et métier d’acteur.