Résumé : L’article retrace la carrière poétique de Michel d’Amboise (c. 1505-1547), surnommé l’esclave fortuné, et s’attache à mettre au jour ses réseaux, familiaux, militaires, éditoriaux et poétiques à partir d’une analyse des pièces liminaires de sa quinzaine d’œuvres imprimées, tout en soulignant les aspects de son œuvre qui, même s’il occupe une position marginale par rapport aux cercles marotiques, la rattachent étroitement au modèle poétique de Clément Marot.